Hellboy & B.P.R.D.
4. 1955
Une BD de
Mignola, Mike
et
Brian Churilla
chez Delcourt
(Contrebande)
- 2019
Mignola, Mike
(Scénario)
Roberson, Chris
(Scénario)
Churilla, Brian
(Dessin)
Rivera, Paolo
(Dessin)
Martinbrough, Shawn
(Dessin)
Stewart, Dave
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Rivera, Paolo
(Couverture)
Capuron, Anne
(Traduction)
01/2019 (16 janvier 2019) 110 pages 9782413013426 Format comics 356860
1955. Hellboy rencontre des prédateurs invisibles, des cas de combustion spontanée et une arme étrange située au cœur d'une base de l'Air Force qui est en réalité bien plus qu'elle ne paraît.
A l’instar du lecteur, Hellboy prend invariablement un an de plus à chaque publication. Et c’est à peu près tout ce qu’il y a à signaler concernant ce quatrième tome (Hellboy and the B.P.R.D.: 1955 – 2017, #1-5).
Au menu de cet album, il y a d’abord ces deux petites histoires en un épisode chacune. Des histoires de démons et de sorcellerie comme on en lit depuis si longtemps en suivant ce personnage. Rien d’exceptionnel tant au niveau scénario que du dessin, on notera cependant l’effort apporté à la leçon d’Histoire : la ségrégation raciale aux Etats-Unis pour l’une et la découverte de l’Amérique pour l’autre.
Plus intéressant, il y a surtout cette autre histoire un peu plus longue en trois épisodes. On sent qu’il y avait davantage de place pour le développement d’une intrigue et une petite machination se trame dans le dos du B.P.R.D. dont tous les membres occupent ici une bonne place. Dommage cependant qu’il faille attendre le volume suivant pour en découvrir la suite... A noter que l’on y retrouve le joli trait légèrement cartoony de Brian Churilla qui avait déjà officié sur le volume précédent.
De courtes histoires, Mignola en couverture, une vilaine bébête, un peu de paranormal, quelques nazis, une rapide enquête et une bonne droite de l’Enfer pour finir, en somme la recette habituelle d’un Hellboy. Bien sûr, lorsque l’on aime le personnage et son univers, la sortie annuelle est toujours un agréable moment de lecture. Agréable mais désormais sans enthousiasme. Au bout de vingt ans, et malgré le renouvellement des auteurs, cela finit nécessairement par ronronner et l’on ne peut s’empêcher de ressentir une certaine lassitude. Pendant combien de temps encore additionner ces volumes qui n’offrent plus guère de surprise ? Assurément, la question de bien des fans.