Hector le boucher - Adieu veau, vache et cochon !
Une BD de
Kolonelchabert
chez Jungle
- 2019
Kolonelchabert
(Scénario)
Djian, Jean-Blaise
(Scénario)
Kolonelchabert
(Dessin)
Montell, Xavi
(Couleurs)
02/2019 (27 février 2019) 122 pages 9782822222051 Format normal 354154
Le père d'Hector est normand. Comme les vaches dont il vend la viande... Nestor et Colette, ses parents, sont les bouchers du bourg. Hector est choyé et heureux. C'est lui qui reprendra le commerce plus tard... Mais pour l'instant, il a neuf ans et une enfance heureuse à vivre... Hélas parfois, le sort s'amuse à jouer des tours. Après la tragique disparition de ses parents, Hector grandit chez ses grands-parents, tiraillé entre un destin tout tracé et son adorable tante Betty, qui défend la cause animale.... Qui sème le doute récolte les prises... Lire la suite
On va suivre la vie d'Hector qui est au début de cette histoire un tout petit garçon. Il va perdre sa mère, puis son père et sera confié à ses grands-parents. Il est vrai que le grand-père sera du genre plutôt violent. Son éducation est orientée pour qu'il soit un bon boucher en perpétuant la tradition familiale. Il aime bien la viande. Il est vrai que je ne lui jetterai pas la première pierre. C'est bon de reconnaître des carnivores dans un monde végan. Cette lecture m'a fait un peu de bien.
Pour autant, il y a quand même une tante rebelle à la viande bovine dans la famille qui aura la chance d'épouser un riche vétérinaire et de terminer très vite veuve avant de trépasser à son tour dans un accident de voiture. Bref, les destins de tout ces personnages sont assez intéressants à suivre.
Cependant, j'avoue avoir eu du mal dans la dernière partie sur la révélation finale qui tombe comme un cheveu sur la soupe sans aucune préparation antérieure pour amener habilement le fait à l'origine de ce retournement de situation. Ce n'est point crédible.
Notre héros va évoluer tout au long de sa vie. Il rejoindra l'autre camp. Cependant, l'auteur a réussi à garder une certaine neutralité entre végétariens et amateurs de viande. Par contre, il va dénoncer les excès du libéralisme et de la surproduction en offrant une réflexion sur notre mode de consommation lié aux conditions d'abattage des animaux de boucherie.