Harley Quinn Rebirth
1. Bienvenue chez les Keupons
Une BD de
Amanda Conner
et
John Timms
chez Urban Comics
(DC Rebirth)
- 2018
Conner, Amanda
(Scénario)
Palmiotti, Jimmy
(Scénario)
Timms, John
(Dessin)
Linsner, Joseph Michael
(Dessin)
Blevins, Bret
(Dessin)
Thompson, Jill
(Dessin)
Hardin, Chad
(Dessin)
Sinclair, Alex
(Couleurs)
Hi-Fi
(Couleurs)
Thompson, Jill
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Randolph, Khary
(Couverture)
Lopez, Emilio
(Couverture)
Rivière, Benjamin
(Traduction)
01/2018 (05 janvier 2018) 140 pages 9791026813217 Format comics 319754
À qui feriez-vous appel si des zombies menaçaient de ravager votre ville ? Qui d'autre que la plus délurée des psys pourrait vous sortir de l'enfer, sinon la délirante Harley Quinn, la reine de Coney Island ? Car l'impertinente Dr Harleen Quinzel semble prête à éliminer tous ceux qui se dresseraient sur son chemin... vivants ou morts... pour garder son petit coin de paradis intact !
La série consacrée à l’ex-psychiatre délurée et à ses branquignols repart de zéro en 2016 à l’occasion du relaunch "DC Rebirth". Pourtant, celle-ci conserve ses scénaristes, ses dessinateurs et sa tonalité tragi-comique ; bref, on reste dans la droite ligne de l’itération précédente et rien ne la différencie vraiment du titre de l’ère "New 52" (Harley Quinn 2016, #1-7).
Harley Quinn ne me disait rien, mais alors rien du tout. Je me suis efforcé d’emprunter les deux premiers tomes à la bibliothèque, de les lire attentivement – et dieu sait que c’est navrant – et le résultat est aussi décevant qu’attendu. Certes, il faut reconnaitre que le titre apporte une grosse dose d’humour, de fraicheur et de couleur plus que bienvenue dans un monde où les super-héros se prennent en permanence bien trop au sérieux. Mais Amanda Conner et Jimmy Palmiotti abusent du grand n’importe-quoi et des réparties bien senties et cela en devient très rapidement insupportable.
La première aventure voit Harley et sa bande zigouiller des zombies parce qu’ils ont mangé des hot-dogs contaminés à la viande extraterrestre... Écrire le pitch suffit déjà à se rendre compte qu’il n’a aucun sens. La seconde intrigue se veut un peu plus sérieuse et Harley infiltre un groupe de rock punk. Malheureusement, celle-ci est encore polluée par une succession de gags à base de pipi / caca, d’allusions sexuelles ou d’humour à deux balles.
Une lecture pénible en somme dont il n’y a à sauver que le trait fin et élégant de John Timms en deuxième partie d’ouvrage et la galerie de couvertures alternatives de Bill Sienkiewicz. Bien trop peu au regard du succès inexpliqué du personnage. Félicitons quand même le traducteur qui a dû se creuser les méninges devant les multiples références et jeux de mots intraduisibles.