Vous utilisez « Adblock » ou un autre logiciel qui bloque les zones publicitaires. Ces emplacements publicitaires sont une source de revenus indispensable à l'activité de notre site.
Depuis la création des site bdgest.com et bedetheque.com, nous nous sommes fait une règle de refuser tous les formats publicitaires dits "intrusifs". Notre conviction est qu'une publicité de qualité et bien intégrée dans le design du site sera beaucoup mieux perçue par nos visiteurs.
Pour continuer à apprécier notre contenu tout en gardant une bonne expérience de lecture, nous vous proposons soit :
de validez dans votre logiciel Adblock votre acceptation de la visibilité des publicités sur nos sites.
Depuis la barre des modules vous pouvez désactiver AdBlock pour les domaine "bdgest.com" et "bedetheque.com".
d'acquérir une licence BDGest.
En plus de vous permettre l'accès au logiciel BDGest\' Online pour gérer votre collection de bande dessinées, cette licence vous permet de naviguer sur le site sans aucune publicité.
Merci pour votre compréhension et soutien,
L'équipe BDGest
Les cookies sur Bedetheque.com :
Nous respectons votre vie privée, et n'utilisons que des cookies internes indispensables au fonctionnement du site.
En savoir plus Fermer
"Happy !", c'est fini ! Ce quinzième et dernier tome de " l'édition de luxe" nous fait vivre en un superbe et efficace "montage alterné" encore une fois très cinématographique la finale de Wimbledon entre Umino et la "reine Sabrina Nikolic", et la libération de la famille d'Umino par "le créancier" et par le Sampaï : le problème vient plutôt que le côté thriller est complètement irréaliste, une sorte de succession de coups de force pas très crédibles, et nous laisse du coup assez indifférents, tandis que le match crucial est réduit à des flashs d'images violentes, illustrant certes la dureté du face à face, mais ne comblant pas, et loin de là, nos attentes. Mais le pire de cette conclusion un peu bancale à une saga qui a battu de l'aile après un démarrage impressionnant, c'est la volonté de Urasawa de nous rasséréner après tant de vicissitudes par un happy end fédérateur, par une explosion de bons sentiments, où la réconciliation générale semble des plus forcées. Il y a en outre une certaine démission scénaristique dans le fait de créer in extremis une amoureuse de substitution - sosie de Umino mais encore plus dans le besoin - au "créancier", permettant ainsi à Umino d'échapper à l'amour réel, charnel, de ce dernier, pour continuer à vivre son amour d'enfance pour un Sampaï toujours aussi creux et fade, sans se poser de questions : le dilemme amoureux - si fécond pourtant - est d'ailleurs purement et simplement ignoré dans une conclusion sans arrières pensées, qui veut nous faire avaler que, même si rien n'a vraiment changé (Umino est toujours pauvre, son grand frère un boulet), tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : les méchants ne l'étaient pas tant que cela, et l'impossible (devenir championne de tennis en deux ans) était certain. On voit avec "Happy !" que Urasawa a toujours vraiment du mal à conclure ses histoires, et que les choix "à l'eau de rose" qu'il fait ici sont indignes de son talent. Pourtant, la virtuosité narrative et graphique incroyable de Urasawa fait qu'on avale encore une fois, la dernière, toutes ces couleuvres scénaristiques. Et oui, on est... "heureux" !
"Happy !", c'est fini ! Ce quinzième et dernier tome de " l'édition de luxe" nous fait vivre en un superbe et efficace "montage alterné" encore une fois très cinématographique la finale de Wimbledon entre Umino et la "reine Sabrina Nikolic", et la libération de la famille d'Umino par "le créancier" et par le Sampaï : le problème vient plutôt que le côté thriller est complètement irréaliste, une sorte de succession de coups de force pas très crédibles, et nous laisse du coup assez indifférents, tandis que le match crucial est réduit à des flashs d'images violentes, illustrant certes la dureté du face à face, mais ne comblant pas, et loin de là, nos attentes. Mais le pire de cette conclusion un peu bancale à une saga qui a battu de l'aile après un démarrage impressionnant, c'est la volonté de Urasawa de nous rasséréner après tant de vicissitudes par un happy end fédérateur, par une explosion de bons sentiments, où la réconciliation générale semble des plus forcées. Il y a en outre une certaine démission scénaristique dans le fait de créer in extremis une amoureuse de substitution - sosie de Umino mais encore plus dans le besoin - au "créancier", permettant ainsi à Umino d'échapper à l'amour réel, charnel, de ce dernier, pour continuer à vivre son amour d'enfance pour un Sampaï toujours aussi creux et fade, sans se poser de questions : le dilemme amoureux - si fécond pourtant - est d'ailleurs purement et simplement ignoré dans une conclusion sans arrières pensées, qui veut nous faire avaler que, même si rien n'a vraiment changé (Umino est toujours pauvre, son grand frère un boulet), tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes : les méchants ne l'étaient pas tant que cela, et l'impossible (devenir championne de tennis en deux ans) était certain. On voit avec "Happy !" que Urasawa a toujours vraiment du mal à conclure ses histoires, et que les choix "à l'eau de rose" qu'il fait ici sont indignes de son talent. Pourtant, la virtuosité narrative et graphique incroyable de Urasawa fait qu'on avale encore une fois, la dernière, toutes ces couleuvres scénaristiques. Et oui, on est... "heureux" !