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Ce qui fatigue quand même pas mal avec les mangas, par essence interminables, c'est qu'il faut attendre des années pour voir la résolution des énigmes ou des conflits que les auteurs ont soigneusement construits, et que ce temps-là finit toujours par plus ou moins désamorcer l'intérêt même de cette résolution. Ce match au sommet Choko-Umino, nous l'attendons depuis près de 3000 pages, quand même, et, s'il suit la logique un peu systématique de tous les matchs importants joués - et remportés - par Umino au cours des précédents tournois (d'abord, elle est en grande difficulté, généralement pour des raisons qui lui sont extérieures, qu'elles soient matérielles ou psychologiques, puis elle se réveille au tout dernier moment et finit par triompher de son adversaire, devant une foule hostile), Urasawa réussit à combler nos attentes, avec un mélange de dynamisme incroyable des images, et d'astuces narratives bien vues (je pense en particulier au rôle double de la bannière, pusiqu'elle révèle à Umino son amour pour "le créancier" tandis qu'elle confirme à Choko qu'elle ne possédera jamais le "Sampai"). On ajoutera que ce tome nous offre deux très belles scènes "urasawaiennes", celle de la complicité dans les vestiaires de deux jeunes sportives qui ne parlent pourtant pas la même langue, et celle - elle aussi tant attendue par tous les lecteurs, je crois - de la déclaration d'amour masquée à l'aéroport. Mais le plus malin, ici, c'est sans doute la manière dont Urasawa transforme la défaite de la délicieusement méchante Choko en une sorte d'épiphanie, celle-ci révélant magnifiquement, en un geste visiblement libérateur, sa véritable personnalité au monde. Très fort !
Ce qui fatigue quand même pas mal avec les mangas, par essence interminables, c'est qu'il faut attendre des années pour voir la résolution des énigmes ou des conflits que les auteurs ont soigneusement construits, et que ce temps-là finit toujours par plus ou moins désamorcer l'intérêt même de cette résolution. Ce match au sommet Choko-Umino, nous l'attendons depuis près de 3000 pages, quand même, et, s'il suit la logique un peu systématique de tous les matchs importants joués - et remportés - par Umino au cours des précédents tournois (d'abord, elle est en grande difficulté, généralement pour des raisons qui lui sont extérieures, qu'elles soient matérielles ou psychologiques, puis elle se réveille au tout dernier moment et finit par triompher de son adversaire, devant une foule hostile), Urasawa réussit à combler nos attentes, avec un mélange de dynamisme incroyable des images, et d'astuces narratives bien vues (je pense en particulier au rôle double de la bannière, pusiqu'elle révèle à Umino son amour pour "le créancier" tandis qu'elle confirme à Choko qu'elle ne possédera jamais le "Sampai"). On ajoutera que ce tome nous offre deux très belles scènes "urasawaiennes", celle de la complicité dans les vestiaires de deux jeunes sportives qui ne parlent pourtant pas la même langue, et celle - elle aussi tant attendue par tous les lecteurs, je crois - de la déclaration d'amour masquée à l'aéroport. Mais le plus malin, ici, c'est sans doute la manière dont Urasawa transforme la défaite de la délicieusement méchante Choko en une sorte d'épiphanie, celle-ci révélant magnifiquement, en un geste visiblement libérateur, sa véritable personnalité au monde. Très fort !