HSE (Human Stock Exchange)
3. Tome 3
Une BD de
Xavier Dorison
et
Thomas Allart
chez Dargaud
- 2016
Dorison, Xavier
(Scénario)
Allart, Thomas
(Dessin)
Lerolle, Christian
(Couleurs)
Semal, Christophe
(Lettrage)
04/2016 (15 avril 2016) 47 pages 9782205069402 Grand format 276434
Conclusion d'HSE, série d'anticipation dont le sujet est simple et inquiétant à la fois : et si l'homme était coté en bourse ? À travers le parcours d'un homme, Félix, qui décide de se coter en bourse afin d'obtenir d'autres revenus, Xavier Dorison met en avant une dérive possible d'une société ultralibérale dans laquelle la finance dirige les vies. Effrayant et captivant, à lire impérativement !
Une fin sur la même lancée que les 2 tomes précédents, c'est à dire plutôt bien écrite et équilibrée.
On assiste au paroxysme de l'intrigue. Le HSE prend de l'ampleur et dévoile son objectif. Félix, d'abord abattu se révèle et s'accomplie.
Belle histoire qui, sous certains aspects, à quelques chances de se produire dans notre monde actuel. Le dessin, encore hésitant dans le Tome 1, progresse énormément dans les 2 tomes suivants.
Pour tous les amateurs d'anticipation, cette histoire en 3 tomes doit vous apporter des éléments de réflexions et de quoi vous divertir.
Et si l’homme se faisait coter en bourse ? Pour changer de vie, pour mettre en lumière toutes ses envies et tous ses espoirs.
Mais qui dit cotation, dit actionnaires, conseil d’administration, et soudain c’est la liberté qui s’envole.
Quand cela réussit, du moins au début, alors d’autres personnes désirent entrer en bourse. Et comme les actionnaires en veulent toujours plus, la frénésie ambiante pousse à créer un second marché pour les seconds couteaux.
Mais il suffit d’une petite poussière pour faire éclater la bulle. Félix le personnage principal désenchanté et conscient d’avoir perdu ce qu’il y a de plus cher, l’amour et la liberté, tentera de mettre fin à toute cette mascarade.
Brrrrr, voilà une histoire qui fait froid dans le dos. Rien de fabuleux dans cette BD, mais cette idée de cotation de l’être humain mérite que l’on s’y attarde.