Gunslinger Girl
1. Tome 1
Une BD de Yu, Aida chez Asuka (Seinen Asuka) - 2005
10/2005 208 pages 2849650706 Autre format 51424
L'action se déroule principalement en Italie, où une organisation secrète, la Social Welfare Agency, combat le terrorisme d'une curieuse manière. En effet, les membres chargés de faire le sale boulot sont des petites filles âgées tout au plus d'une douzaine d'années, enrôlées malgré elles et devant accomplir des missions plus cruelles les unes que les autres. Leur point commun ? Elles ont toutes subi un préjudice moral et physiquement mortel, si bien que leur survie repose sur un domaine de la recherche médical top secret : les corps artificiels.... Lire la suite
On va continuer à explorer les bas fonds du manga. Nous savons qu'il y a du bon et du très mauvais. Ce titre ne m'a pas intéressé mais pire, il m'a rebuté dans son extrême violence et immoralité.
Je suis pourtant attiré par le côté obscur mais pas cela. Combattre le mal par le mal est à l'opposé de mes valeurs. Tuer un pauvre groom dont on est presque tomber amoureux m'a paru insupportable même si on ne verra pas la scène. Le thème des enfants soldats est abordé bien évidemment. Ce ne sont d'ailleurs plus des enfants mais des machines à tuer. Cela fait peur.
Sur la forme, on notera de petites cases et des dialogues écrit en minuscule ce qui ne facilite pas l'agrément de la lecture.
Bon, en résumé, Gunslinger Girl ne retiendra pas mes faveurs. Très loin de là !
Nous sommes en Italie. La Social Welfare Agency est une organisation gouvernementale secrète dont le travail consiste en des assassinats ciblés. Pour les commettre, l'agence a recours à des agents très particuliers : des fillettes, qui ont toutes pour point commun d'avoir vécu un immense traumatisme. Une fois repérées, l'agence les transforme en cyborgs afin d'augmenter considérablement leurs capacités physiques, en plus de leur laver le cerveau afin, d'une part, d'effacer leurs douloureux passés de leurs mémoires, mais aussi de les endoctriner afin d'en faire des machines à tuer implacables. Une fois le processus achevé, chacune d'elle se voit confiée à un superviseur adulte, pour qui elles seront désormais d'une loyauté sans faille. Ce premier volume sert surtout à poser les bases de la série, en nous montrant le fonctionnement de l'organisation, mais aussi en nous présentant plus particulièrement trois des fillettes cyborgs, Henrietta, Rico et Triella, ainsi que leurs superviseurs respectifs. Difficile de ne pas ressentir un certain malaise devant cette série si particulière qu'est "Gunslinger Girl", en nous présentant cette agence immorale, n'hésitant pas utiliser des fillettes, à les transformer physiquement et à les endoctriner afin d'en faire des tueuses professionnelles. La série joue ainsi beaucoup sur le décalage entre l'apparence innocente de ces enfants et la violence glaciale dont elles peuvent faire preuve, décalage qui plus est servi par un dessin arrondi agréable mais qu'on devine manquant encore de maîtrise. Ce premier volume remplit parfaitement son objectif : accrocher le lecteur de manière très efficace tout en commençant déjà a amorcer quelques thématiques qui s'annoncent passionnantes pour la suite, comme l'endoctrinement ou encore le parallèle avec les enfants-soldats malheureusement bien réels. Un excellent premier volume.
Les gunslinger girls sont des petites filles génétiquement modifiées pour devenir des tueuses anti-terroristes surhumaines. Toutes dirigées par des mentors, leur dévouement total obtenu par lavage de cerveau n'exclue pas les interrogations sur leur statut et leurs identités.
Les relations complexes et ambigües entre les instructeurs et leurs "armes", la violence, la réflexion pessimiste sur la condition de l'etre humain en font un manga sombre à réserver aux lecteurs avertis.