Gung Ho
1. Brebis galeuses
Une BD de
Benjamin Von Eckartsberg
et
Thomas Von Kummant
chez Paquet
- 2013
Von Eckartsberg, Benjamin
(Scénario)
Von Kummant, Thomas
(Dessin)
Von Kummant, Thomas
(Couleurs)
Bissinger, Patrick
(Traduction)
Rocher, Marie-Laure
(Traduction)
09/2013 (25 septembre 2013) 80 pages 9782888905677 Grand format 197119
Une fresque SF aux allures de grande saga, servie par un dessin virtuose et spectaculaire ! Dans un futur proche, la "plaie blanche" a presque complètement décimé l’humanité, et la civilisation n’est plus qu’un doux souvenir. L’Europe toute entière est devenue une zone de danger, où la survie n’est plus possible qu’à l’intérieur de villes ou de villages fortifiés. Les règles sont importantes dans la zone de danger. Même un enfant sait cela. Jusqu’à ce qu’il devienne adolescent…
== Avis pour la série ==
Positif : accrocheur. Difficile de ne pas vouloir terminer la série quand on la commence, si ce n'est que pour voir comment cette petite bande de voyous va s'en sortir. Il y a les adultes, avec leurs failles, et les jeunes, avec leurs failles. Sorte d'histoire de zombies mais avec des créatures à fourrure blanche qui ont décimé une grande partie de l'humanité, ce genre de thème est toujours facile à développer et à rendre intéressant -- vous n'avez qu'à regarder le nombre incalculable de jeux vidéo ou de films/séries télé qui font leurs choux gras des histoires de zombies... eh bien ici c'est assez pareil, et ça fonctionne plutôt bien.
Négatif : d'abord, les éditions Paquet. Ils proposent souvent des trucs "de luxe", mais attention à ne pas être abandonnés en cours de route!! (Voir : La Malédiction des sept boules vertes; Bob et Bobette Amphoria) C'est sans compter les nombreuses fautes de frappe et de français que l'on retrouve dans leurs séries, y compris celle-ci.
Autrement, je n'ai pas trouvé tous les dialogues ou réactions des personnages très réalistes. J'aurais aimé voir autre chose que la seule colonie qu'on nous présente et en apprendre plus sur le monde qui entourait la colonie. Le dessin hyperplat fait à l'ordinateur est acceptable mais c'eût été mieux sur papier, bien sûr.
Je suis un peu surpris des critiques dithyrambiques sur cette série... ou pas. C'est du fast-food facile à digérer.
Je suis tombé par hasard sur les deux tomes composant l'édition de luxe de Gung Ho. A vrai dire, je n'ai jamais lu une bd sur un support aussi grandiose. J'avais l'impression de tenir en main une bd géante. Et je dois bien avouer que je n'ai pas été déçu par ma lecture.
Je me rajoute en effet au concert de louange qui est fait pour cette oeuvre. Il faut dire que c'est amplement mérité. Le dessin est véritablement à couper le souffle surtout avec ce grand format. La qualité de l'écriture est irréprochable avec une mise en tension progressive.
La première surprise est de constater que la plaie blanche qui a décimé presque toute l'humanité n'est pas ce que l'on croît. La seconde est de constater que le héros n'est pas le frère que l'on croît. Bref, rien n'est inscrit à l'avance dans ce monde post-apocalyptique. On notera également un gros travail pour décrire la topographie ainsi que les lieux géographique du récit.
On suivra avec un immense plaisir le devenir de cette colonie n°16. Voilà ce que j'appelle la bd moderne. Voilà ce que j'aime !
Le petit éditeur Paquet nous a habitué à proposer de très beaux ouvrages, souvent en grand format, doté de couvertures attrayantes et au travail éditorial qualitatif. Essentiellement connu pour les (très bonnes) séries d'aviation de Huguault ou pour le manga best-seller Usagi Yojimbo, Paquet propose avec Gung-Ho de découvrir deux auteurs allemands pleins de talent, déjà créateurs de la série Chroniques immortelles. Les albums ont été publiés en deux sorties de 40 pages par tome puis en album de 80 pages grand format et enfin en édition deluxe (encore plus grand format). A 17€ l'album ce n'est pas une arnaque. Un court cahier graphique accompagne le premier tome. La maquette est fidèle à l'univers, prenant comme couverture un des personnages principaux à chaque tome. L'intérieur de couverture représente le cadre géographique de la colonie qui accueille l'intrigue. Du beau travail qui rehausse cette excellente BD.
Dans un futur proche, ce qu'il reste de l'humanité s'est réfugié dans des villes fortifiées et des colonies qui tentent de recoloniser le territoire en se protégeant du fléau blanc, les Rippers. Lorsque arrivent dans la communauté très règlementée de Fort Apache deux orphelins, Archer et Zack, ils se retrouvent confrontés à l'acceptation de ces règles, à leur transgression par leurs pulsions d'adolescents et au défi de se construire dans ce monde hostile.
Gung-Ho est une BD post-apocalyptique dans la veine de Walking Dead... sauf qu'ici pas de zombies. Le contexte préalable n'est que faiblement évoqué et si l'on apprend tardivement ce que sont les Rippers, l'on ne sait même pas s'ils sont à l'origine de la réduction de la population. Ce qui intéresse les deux auteurs ce sont les relations entre les personnages et notamment entre groupe des adolescents et des adultes. Cette mini société est absolument passionnante par ce qu'elle transpose en concentré les impératifs de toute société entre justice, liberté et ordre. Derrière ces concepts, les adultes et les adolescents n'ont pas les mêmes visions et vont souvent tester la réactivité de cette société expérimentale et communautaire. Les personnages sont vraiment nombreux et caractérisés à la fois graphiquement et par le scénario. Hormis quelques exceptions (le méchant corrompu), tous sont subtiles et crédibles, le lecteur comprenant leurs motivations qui ne sont jamais simples à condamner. Cela car le travail de contexte est important et la pagination permet de prendre le temps de soigner chaque figure. L'élément déclencheur de l'intrigue est l'arrivée des deux jeunes frères et notamment d'Archer, le joli rocker tête-brûlée (en préambule à chaque album les auteurs nous rappellent que Gung-Ho signifie "tête brulée"), qui ne respecte aucun code et va par ce fait mettre l'équilibre de la communauté et de ses lois en danger. Certaines personnalités sont plus alléchantes, comme la jeune asiatique experte en maniement du sabre ou le chef militaire du groupe. Mais tous semblent vivre leur vie entre les cases.
Ce qui a marché dans Walking dead (la transposition de la société dans une situation de crise extrême) fonctionne aussi ici avec l'accent mis sur l'adolescence et les thèmes qui lui sont liés (la transgression, la musique, le flirt, l'alcool, le passage au stade adulte,...). En revanche, si la série de Robert Kirkman est dotée de dessins loin d'être virtuoses, ici Thomas Van Kummant (passé par le design et l'infographie) fait des miracles avec sa palette graphique. Si vous êtes allergiques au dessin numérique vous pouvez passer votre chemin... pourtant vous aurez tort! Comme Miki Montllo sur la formidable série Warship Jolly Rogers (leur technique est proche, entre des formes plates et des textures et contrastes très sophistiqués) il parvient à donner une grande expressivité aux visages et une harmonie improbable quand on regarde les dessins à la loupe. Élément par élément on peut même trouver cela moche, mais l'ensemble est très léché, entre le photoréalisme des arrière-plans et les éclats de couleur des personnages. Comme Bastien Vivès, Van Kummant parvient à donner un réalisme à ses dessins en faisant appel à notre mémoire visuelle, transformant quelques traits ou touches de peinture en une anatomie et mouvement très parlant. Mais surtout les auteurs nous donnent un vrai plaisir à suivre tous ces personnages, pas seulement les héros. L'esprit est celui d'une bonne série TV que l'on veut voir durer des années. Ainsi sur un canevas simple ils parviennent à nous attraper, nous faire craindre pour untel, souhaiter un avenir à un autre, etc.
Gung-Ho est une vraie réussite et une très bonne surprise sur tous les plans, tant graphique que thématique. Deux auteurs inconnus arrivent à confirmer l'essai d'un projet montrant que l'on peut raconter mille fois la même histoire en intéressant toujours différemment. Par l'intelligence et la spécificité de chaque auteur tout simplement.
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2017/12/20/gung-ho
Le défaut de ce premier demi-volume (tome 1.1) est qu'il ne compte qu'une quarantaine de planches, ce qui laisse peu de temps pour accrocher à l'histoire.
Le cahier technique est quant à lui très vite roboratif : des croquis sans beaucoup d’intérêt, un trombinoscope des personnages existants (dont un personnage trés inspiré de Amy Winehouse), et beaucoup de dessins où on voit surtout que tout est réalisé à la palette graphique et au tampon duplication (pour les arbres).
Les longs textes explicatifs laissent dubitatif : est-ce que les auteurs savent vraiment dans quelle(s) aventures(s) ils vont nous emmener, et comment il vont faire décoller leur histoire?
Cette série BD ayant acquit un grand succès, je suppose que le tome 1.2 sera meilleur.
L’histoire de ces deux jeunes gens Archer et son petit frère Zach est plutôt passionnante. Dans ce monde post apocalyptique, les humains doivent se protéger d’une nouvelle race dont ils sont devenus le plat favori. Ils se retranchent dans des cités plus ou moins grandes. Zach et Archer, considérés comme deux brebis galeuses sont expédiés dans la colonie « Fort apache » qui tire son nom du fameux western et cela veut tout dire. Zach est un gamin plutôt droit et courageux tandis que son frère vit plutôt mal toute autorité et est un coureur de jupon invétéré.
Le graphisme de cet album est vraiment réussi et même si cette histoire cible, à mon avis, une population de lecteurs dans l’adolescence, je dois dire que je me suis laisser prendre et captiver. Du coup je vais aller m’acheter les deux autres tomes déjà parus.
Une histoire post-apocalyptique qui change de ce que l'on peut lire habituellement. Le scénario est très prenant, les dessins sont très détaillés et ont la particularité de ne posséder aucun encrage. En effet ils ont étés réalisés directement par la mise en couleur qui est d'ailleurs magnifique. Les décors, les paysages, les couchers de soleil, les scènes de nuit... tout est impécablement réalisé. Certaines scènes semblent même completement réèlles tellement elles sont détaillées. Un album indispensable pour les amateurs du genre.
Bon, je ne comprends pas... J'ai acheté cette BD influencé par les avis ici et je n'ai pas du tout accroché. Deux ados arrivent dans un camp et se racontent des histoires d'ados avec d'autres ados... Le délayage est très important, plus de 80 pages pour ne pratiquement pas commencer l'histoire... Une grosse déception.
Alors oui, les personnages sont un peu caricaturaux. Mais la recette fonctionne, on s'attache assez rapidement à certains personnages, et on en répugne d'autres.
A peine le décor est il planté que l'on rentre vite dans le vif du sujet. C'est rythmé et sans tabou: sexe, drogue & sang à gogo...
Pour conclure, le dessin est très particulier mais sublime. A acheter
Gung Ho c'est une sacré BD. Nous avons à faire à une BD post apo magnifique avec un dessin informatisé qui a de l'âme et un scénario en béton. Nous nous attachons énormément à ces ados et à leurs vies dans cette situation. A découvrir pour tous les fans du genre et pour les autres aussi.
Comment ai-je pu passer à côté de cette bande dessinée?
A vrai dire, je ne voulais plus m'aventurer dans les séries sur plusieurs années.
Et là, avec les fêtes, j'ai reçu cette bande dessinée en cadeau. Bref me voilà piégé pour acheter la suite tant l'histoire est prenante!
Je ne suis guère un grand lecteur des ambiances post-apocalyptiques (Seul le roman "Malville" de Robert Merle, m'a laissé un souvenir impérissable; alors que je n'ai pas accroché du tout à la série3 Walking Dead") et pourtant je suis resté scotché par ce premier volume.
Un graphisme somptueux, un premier volume qui s'étire sur 80 pages, ce qui laisse le temps aux personnages de s'installer tranquillement, et une fin haletante comme je les aime.
Malgré des couleurs chatoyantes, j'ai ressenti au fil des pages l'ambiance oppressante qui règne au sein de cette communauté retranchée à l'abri de........à l'abri de quoi effectivement, c'est tout ce que l'on se demande au fur et à mesure que l'on tourne les pages...mais je vous laisse découvrir cette menace omnisciente et pesante (voir le tableau de chasse , page 21, qui sonne comme un couperet)
Une série très prometteuse, qui ne m'a pas seulement conquis mais aussi mes enfants.
Une réussite.
Vivement la suite.
Parlons d'abord des dessins. Magnifiques...
Le travail de Von Kummant est remarquable. Travaillé sur informatique, il colle parfaitement au scénario et certaines cases sont juste splendides.
Quant au scénario, si les similitudes avec "walking dead" sont bien là, je trouve cette entrée en matière plus aboutie. Le caractère des deux personnages principaux (les frères Goodwoody) servent bien l'histoire.
Bref, un excellent moment de lecture.
J'attend impatiemment le tome 2 !
Superbe introduction d'une série qui devrait comporter 5 albums.
Les personnages sont bien typés et l'intensité monte q'un cran avec la découverte de ce qui effraie l'ensemble de cette collectivité.
Les illustrations sont superbes appuyées par des couleurs bien mises en valeur grâce notamment au format de l'album.
Très prometteur.
J'ai été agréablement surpris par la qualité de ce premier album.
Histoire prenante servie par un graphisme de très bonne facture.
Beaucoup de personnages stéréotypés mais servant bien l'histoire.
Je m'en serais vraiment voulu d'être passé à côté de cette série prometteuse.
J'ai hâte de lire la suite.
Sublissime !!!
Un dessin magnifique, détaillé et soigné. Des personnages charismatiques et attachants. Un scénario qui se met bien en place et qui nous tient en haleine... J'attends la suite avec impatience!
J'ai opté pour la version normale de ce 1er album (série prévue en 5 tomes), les versions PREVIEW 1.1 et 1.2 étant tout de même assez chères.