La guerre des Magiciens
1. Berlin
Une BD de
Carlos Trillo
et
Domingo Mandrafina
chez Delcourt
(Machination)
- 2011
Trillo, Carlos
(Scénario)
Dal Pra', Roberto
(Scénario)
Mandrafina, Domingo
(Dessin)
Mandrafina, Domingo
(Couleurs)
Maccaroni, Simona
(Lettrage)
Dassance, Thomas
(Traduction)
04/2011 (06 avril 2011) 46 pages 9782756015712 Grand format 123713
Berlin, 1936. Bob et Charly, anciens inspecteurs de Scotland Yard, spécialisés dans la traque aux charlatans et faux spirits, débarquent en Allemagne. Tous deux, amis autrefois, se retrouvent au même lieu de rendez-vous. Qui est donc cette jeune Allemande qui les a contactés ? Troublés, ils sont loin d'imaginer qu'ils viennent de prendre part à la plus effroyable guerre des magiciens jamais connue...
La guerre des magiciens est une curieuse série. Elle commence de manière assez sérieuse dans une capitale allemande en proie au nazisme. Il est d'ailleurs curieux que deux voyageurs anglais qui sont juifs aient pu obtenir des passeports en 1936 pour visiter Berlin. Cela ne parait pas crédible.
La suite ne le sera guère plus avec une fille qui tente de faire assassiner sa mère par la Gestapo ainsi que cette guerre des magiciens qui peut décider du sort de la guerre qui se prépare. Espionnage et ésotérisme seront au menu de cette nouvelle série qui rappelle par certains côtés L'Histoire Secrète de Pecau.
Au-delà de toutes ces maladresses, on appréciera le trait d'un dessin très réaliste. Les rues de Berlin fourmillent de détails. Cependant, la mise en scène se révèle assez laborieuse. L'ensemble demeure à peine passable. Pas assez de souffle.
Plutôt déçu par cet album.
L'histoire se situe dans le Berlin d'entre 2 guerres au moment de la montée du nazisme. Deux reporters spécialistes dans la chasse aux faux magiciens doivent retrouver une femme qu'il ont tout deux bien connue. Leur tache se complique puisqu'ils sont juifs et elle aussi.
Le scénario est conventionnel sans grande surprise. Les dessins plutôt moyens et l'ensemble ne m'a laissé un grand souvenir.
Pas sur de répondre présent pour le tome 2.
5/10.
En 1936 à Berlin, la jeune Greta Thiel demande à deux anciens amants de sa mère de retrouver cette dernière. Mais dans une ville où les excès même les plus ésotériques sont possibles, cette recherche prendra rapidement une tournure particulière.
En jouant de l’ambigüité entre illusion et occultisme, Carlos Trillo (décédé depuis peu) et Roberto Dal Pra’ nous proposent un album qui explore la fascination du genre humain pour la magie… quelle soit noire ou blanche.
Avec une certaine ironie, les deux scénaristes dépeignent un Berlin d’avant-guerre tout à fait crédible et parfaitement mis en image grâce au réalisme du graphisme de Domingo Mandrafina et à la qualité de sa mise en couleur (directe à l’aquarelle !).
Graphiquement un bel album qui n’est pas sans rappeler l’univers du cultissime « Cabaret » de Bob Fosse.
A lire !