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01/2014
(08 janvier 2014)56 pages
9782203063976 Grand format199950
Lucas, Lucien, Luigi et Ludwig : quatre des pensionnaires de l’orphelinat de l’abbaye de Valencourt en Picardie, et que tout le monde, par commodité, surnomme les Lulus. Leur univers a volé en éclats au cours de l’été 1914. Totalement isolés à l’arrière des lignes allemandes lors du déclenchement de la guerre, ces quatre inséparables bientôt rejoints par une autre réfugiée, Luce, 13 ans, ont dû en urgence apprendre à survivre dans un environnement soudain devenu très hostile. Réfugiés dans une cabane en forêt, les Lulus doivent en outre gérer l’inconnue... Lire la suite
Janvier 1915. Froid et humidité.
Les 4 Lulus, Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig, sont très embêtés : que faire de leur prisonnier allemand ? Ils ont faim. Ils ont froid. Leur cabane prend eau de toute part… Et ils ont un prisonnier sur les bras !
Luce est celle qui en souffre le plus. Sa fièvre pourrait bien l’emporter. Le breuvage conseillé par l’Allemand semble faire effet. Elle serait peut-être morte si elle n’avait pas avalé ce traitement.
Les Lulus se demandent s’il ne serait pas temps de le libérer. Luigi n’est pas d’accord… Et c’est Luigi qui tient le fusil de l’Allemand. Dans son agitation, Luigi presse la détente. Le soldat s’écroule…
Critique :
Un beau scénario montrant l’aide apportée par ce soldat allemand, Hans, à cette bande d’orphelins afin de les aider à mieux surmonter leurs dures conditions de vie. L’amitié règne entre eux. Leurs provisions s’accroissent. Tout va pour le mieux. Tout ? Quand Hans est parti à la guerre, sa femme était enceinte… Hans, le déserteur qui porte sur ses vêtements le sang de son meilleur ami, Hans qui vomit la guerre et ses atrocités, Hans a hâte de la revoir…
Voilà une histoire qui humanise le « Boche ». Au sortir des deux guerres mondiales, et même des décennies plus tard, pareil récit aurait été considéré comme une trahison tant l’ennemi était chargé de toutes les tares et jugé incapable de se comporter avec humanité. Il aura fallu beaucoup de décennies après le dernier conflit pour qu’on puisse enfin écrire que tous les ennemis n’étaient peut-être pas des salauds.
C’est cet aspect qui est mis en évidence dans cet album moins cocasse que le précédent, surtout si on y ajoute que Luce devient une jeune fille et ignore tout des changements qui s’opèrent en elle. Mais un ange gardien veille…
Une excellente série jeunesse, mais que même les « vieux » peuvent avoir du plaisir à lire.
Les « ennemis » sont parfois moins stupides que nos prétendus « amis » pourrait être la morale de cette histoire qui se termine dans la tristesse la plus totale.
Et pourtant, pendant de superbes pages nous vivons des aventures en partie estivales entre un déserteur allemand et nos cinq lulus. Ils forment une « famille recomposée », et une chape de bonheur la recouvre comme un écrin irréel de félicité au milieu de la guerre. C’est beau, poignant et tellement triste à la fin… Quelle connerie la guerre, comme l’écrivait si bien Jacques Prévert.
Les pages somptueuses, dont nous gratifie « Hardoc », subliment cette histoire et c’est un vrai plaisir. Génial !
Voilà un deuxième opus qui tient largement ses promesses. Une fois de plus, Régis Hautière signe un scénario vif et haletant, oscillant habilement entre humour, émotion et retournements de situation. Le plaisir de retrouver les belles petites gueules de nos Lulus sous le trait de Hardoc reste intact et je tiens également à souligner le joli travail de David François à la couleur : des sombres recoins d’une cabane aux jours heureux au cœur d’une nature lumineuse, en passant par le rouge sang du front, les univers se côtoient et nous rappellent que l’horreur n’est jamais bien loin…
Janvier 1915. Froid et humidité.
Les 4 Lulus, Lucien, Lucas, Luigi et Ludwig, sont très embêtés : que faire de leur prisonnier allemand ? Ils ont faim. Ils ont froid. Leur cabane prend eau de toute part… Et ils ont un prisonnier sur les bras !
Luce est celle qui en souffre le plus. Sa fièvre pourrait bien l’emporter. Le breuvage conseillé par l’Allemand semble faire effet. Elle serait peut-être morte si elle n’avait pas avalé ce traitement.
Les Lulus se demandent s’il ne serait pas temps de le libérer. Luigi n’est pas d’accord… Et c’est Luigi qui tient le fusil de l’Allemand. Dans son agitation, Luigi presse la détente. Le soldat s’écroule…
Critique :
Un beau scénario montrant l’aide apportée par ce soldat allemand, Hans, à cette bande d’orphelins afin de les aider à mieux surmonter leurs dures conditions de vie. L’amitié règne entre eux. Leurs provisions s’accroissent. Tout va pour le mieux. Tout ? Quand Hans est parti à la guerre, sa femme était enceinte… Hans, le déserteur qui porte sur ses vêtements le sang de son meilleur ami, Hans qui vomit la guerre et ses atrocités, Hans a hâte de la revoir…
Voilà une histoire qui humanise le « Boche ». Au sortir des deux guerres mondiales, et même des décennies plus tard, pareil récit aurait été considéré comme une trahison tant l’ennemi était chargé de toutes les tares et jugé incapable de se comporter avec humanité. Il aura fallu beaucoup de décennies après le dernier conflit pour qu’on puisse enfin écrire que tous les ennemis n’étaient peut-être pas des salauds.
C’est cet aspect qui est mis en évidence dans cet album moins cocasse que le précédent, surtout si on y ajoute que Luce devient une jeune fille et ignore tout des changements qui s’opèrent en elle. Mais un ange gardien veille…
Une excellente série jeunesse, mais que même les « vieux » peuvent avoir du plaisir à lire.
Les « ennemis » sont parfois moins stupides que nos prétendus « amis » pourrait être la morale de cette histoire qui se termine dans la tristesse la plus totale.
Et pourtant, pendant de superbes pages nous vivons des aventures en partie estivales entre un déserteur allemand et nos cinq lulus. Ils forment une « famille recomposée », et une chape de bonheur la recouvre comme un écrin irréel de félicité au milieu de la guerre. C’est beau, poignant et tellement triste à la fin… Quelle connerie la guerre, comme l’écrivait si bien Jacques Prévert.
Les pages somptueuses, dont nous gratifie « Hardoc », subliment cette histoire et c’est un vrai plaisir. Génial !
Voilà un deuxième opus qui tient largement ses promesses. Une fois de plus, Régis Hautière signe un scénario vif et haletant, oscillant habilement entre humour, émotion et retournements de situation. Le plaisir de retrouver les belles petites gueules de nos Lulus sous le trait de Hardoc reste intact et je tiens également à souligner le joli travail de David François à la couleur : des sombres recoins d’une cabane aux jours heureux au cœur d’une nature lumineuse, en passant par le rouge sang du front, les univers se côtoient et nous rappellent que l’horreur n’est jamais bien loin…
http://aumilieudeslivres.wordpress.com/2014/01/29/la-guerre-des-lulus-1915-hardoc-hautiere/