Guacamole vaudou
Une BD de
Fabcaro
et
<Indéterminé>
chez Seuil
- 2022
Fabcaro
(Scénario)
Judor, Éric
(Scénario)
<Indéterminé>
(Dessin)
<Quadrichromie>
(Couleurs)
Judor, Éric
(Autres)
Fiszman, Nathalie
(Autres)
05/2022 (06 mai 2022) 69 pages 9782021483840 Format comics 447605
Stéphane Chabert est le looser des loosers. Dans l’agence de pub qui l’emploie, il est la risée de ses collègues. On l’ignore, on le méprise. Mais un jour, il tombe sur une annonce mystérieuse qui vante les mérites d’un stage de vaudou. Stéphane Chabert décide de s’y rendre. Après tout, il n’a rien prévu ce week-end. Ni les autres week-ends d’ailleurs.Voilà notre héros, incarné par Eric Judor, embarqué dans une série de situations plus absurdes les unes que les autres, dont Fabcaro a le secret.Guacamole Vaudou est un roman...
Complètement fan de l'humour absurde de Fabcaro et Éric Judor, exacerbé ici par le format roman photo. C'est évidemment barré et jubilatoire, un peu trop long toutefois. Il y a des temps de creux, ce petit roman photo aurait pu être encore plus drôle avec une dizaine de pages de moins. Savoureux quand même !
En voulant faire une œuvre de contre-culture...
Eric Judor, accompagné de Fabcaro, a réalisé une BD ou roman-photo.
Théoriquement, cela aurait pu être sympathique : Eric est un acteur qui fonctionne bien, idem pour Fabcaro dans la BD.
Ce roman-photo aurait pu être subversif, drôle, décalé, rendant un bel hommage à la pop culture.
La réalité est différente... Cette BD ressemble plus à un film, à la Eric et Ramzy, sans queue ni tête, dont on aurait sélectionné quelques photos et ajouté des bulles... Mais sans les voix, la synergie du duo, le comique de situation, le mouvement, le sérieux de la réalisation... fade.
Alors c'est régressif, ça c'est certain... c'est même grossier, puéril et attendu. Je n'ai pas eu de plaisir à lire cette BD. Je me suis clairement ennuyé.
Les figurants que l'on y retrouve ont fini de m'achever (Alison Wheeler, Elisabeth Quinn... non merci). Or, j'imagine que ce sont les « fan-base » de ces « comédiens » et influenceurs qui ont dû attirer les lecteurs.
Au final, on frôle l'indigestion, à cause de la lourdeur des blagues, mais aussi de la présence d'acteurs de la télé ou de youtube...
Ainsi, à faire de la transmédialité...
...On en vient parfois à produire un peu de la merde.
Si on ne peut pas à proprement parler de bande dessinée, on est bel et bien devant du Fabcaro pur jus.
Son ton décalé fait toujours mouche.
J'ai un peu moins accroché au concept roman photo. Je trouve que ça diminue la force comique de l'ouvrage.
Les auteurs m'auront provoqué quelques rires, mais on est loin, de ce qui reste pour moi la BD majeure de Fabcaro, Zaï Zaï Zaï Zaï.