Green Class
1. Pandémie
Une BD de
Jérôme Hamon
et
Tako, David
chez Le Lombard
- 2019
Hamon, Jérôme
(Scénario)
Tako, David
(Scénario)
Tako, David
(Dessin)
Tako, David
(Couleurs)
Lankry, Jon
(Couleurs)
Citron, Rose
(Couleurs)
Brun, Michel
(Lettrage)
02/2019 (15 février 2019) 64 pages 9782803672387 Format normal 357372
De retour d'un voyage scolaire dans les marais de Louisiane, une classe de jeunes Canadiens se retrouve immédiatement plongée en plein cauchemar. Un mystérieux virus s'est répandu, transformant peu à peu les humains en inquiétants monstres végétaux. L'armée a pris le contrôle du territoire. Mis en quarantaine, forcés d'abandonner un des leurs, cinq d'entre eux décident de se rebeller. Fin du monde ou pas, ils resteront maîtres de leur destin...
Malgré quelques faiblesses scénaristiques, on a envie de suivre ces ados en mode "survival". Le dessin est nerveux et efficace.
Voyons ce que la suite nous réserve !
Merci à toute l'équipe de BDFugue pour le Journal des Confinés #22.
Je découvre cette BD après l'avoir déjà eue entre les mains et avoir hésité à l'acheter. Encore une fois ce n'est pas le genre de scénario que j'affectionne mais j'ai été happé dans cette aventure palpitante, dans laquelle malgré un scénario faible, le mouvement est manifeste avec des excellents effets de profondeurs et autres techniques du genre, ainsi qu'une bonne bande de pauvres jeunes "Perdus" comme il y en a plein chez nous, ce qui nous garde en haleine et qui a rendu ma lecture géniale et imperturbable. Le résumé de kurdy1207 est excellent et tout à fait conforme.
Par contre pour les notes, je les trouve un peu dures, surtout lorsque je regarde les notes données au tome 2. (Les gars, vous avez la possibilité de les revoir) Surtout que sur d'autres BD, j'ai vu des 5 étoiles pour de vrais navets (je ne parle pas de vous). C'est à croire parfois que certains ne lisent vraiment pas beaucoup ou vraiment que des M_ _ _ _ S ou d'autres encore sont tout contents quand il reçoivent un nonosse à ronger.
La première planche avec les bayous est franchement sublime. Nos héros sont également très bien imaginés, avec leur caractère bien trempés, leurs faiblesses, leurs sentiments profonds et attachants, leur traumatismes. On pourrait un peu reprocher aux auteurs qu'ils s'en sortent tout de suite bien en milieu hostile mais on comprend aussi que ce sont des jeunes avec des problèmes familiaux au départ, ils sont plus durs. On ne sait pas assez sur eux malheureusement.
Les passages en forêt sont très réussis. Les arrières plans sont réalisés avec des flous artistiques, impressionnistes parfois, qui sont également très réussis. Toutefois, certaines autres cases manquent de fond, certains visages parfois d'identification. J'ai, malgré tout, passé un excellent moment. Le volume est plus que satisfaisant.
Dans le contexte du virus qui sévit actuellement dans le monde, le nombre de morts y est bien plus faible. En dehors des créatures que j'appelle des "Je s'appelle Groot", l'histoire de cette BD apocalyptique et eschatologique pourrait bien devenir une réalité dans le style de confinement que nos chers politiciens risquent de nous imposer dans le futur. Le Futur est obscur.
C'est une très bonne BD.
Avec une couverture bien travaillée et qui donne envie de plonger dans l'histoire, on en ressort finalement un peu sur notre faim. Aucune introduction ne vient poser le contexte. On commence d'entrée de jeu au cœur de cette épidémie sans connaitre le comment et le pourquoi.
Le fait d'avoir enfermé le groupe de 6 ados dans une zone emmurée et contaminée de laquelle ils doivent sortir est pour moi, bien trop facile et qui plus est, très mal scénarisée (notamment le fait d'avoir monté ce mur en 15 jours, ou le fait qu'en 15 jours cette épidémie tombe de nulle part).
D'ailleurs c'est l'ensemble de l'histoire qui est pour moi beaucoup trop stéréotypée. C’est du vu et revu que ce soit en Série, Film, Roman ou même BD comme l’excellent Gung Ho avec lequel, cette nouvelle série souffre affreusement de la comparaison.
Mais c'est vrai qu'en faisant abstraction de tous ces petits détails, nous sommes correctement divertis par cette nouvelle série.
Une série au dessin très bien réalisé avec des connotations Manga.
Au vu des évènements qui se déroulent à la fin on a très envie de poursuivre l'aventure Green Class.
Il faut juste espérer que l'histoire ne s'éparpille pas trop mais surtout qu'elle nous surprenne réellement...
Très efficace couverture pour ce survival-zombie, premier album d'un dessinateur que Jérôme Hamon a rencontré sur internet. Je m'attendais à une histoire de classe verte partant en mode trash, un peu comme sur le très efficace Rocher rouge. Walking Dead fait des émules mais le soucis de cette Green class est d'arriver dans un thème déjà bien encombré et par de très bons albums/séries. Gung-Ho (dont ce dernier est très proche) est excellent tant graphiquement que dans son traitement des relations entre ado et adultes, cela par-ce que le background est travaillé. C'est là la principale faille de pas mal d'histoires de Zombies (y compris Walking Dead et donc ce Green Class) que d'oublier d'expliquer le hors champ et le contexte pour fermer la focale sur un seul petit groupe. Non que cela soit inintéressant mais c'est déjà lu mille fois. Avec un dessin proche du manga très sympa pour les personnages mais assez vide pour les arrières-plans (pour un premier album, pour peu que l'auteur progresse ca reste très acceptable) et des couleurs que j'ai trouvé un peu passées la partie graphique ne suffit pas totalement à combler ce problème. Le scénario se concentre sur l'évolution des relations dans le groupe d'ado en situation de crise et tarde un peu à proposer des scènes choc que nécessitent ces histoires. C'est au final un travail honnête, pas fondamentalement original et qui vire vers le fantastique sur la fin en laissant de possibles perspectives d'aller vers quelque chose de plus novateur...
Lire sur le blog:
https://etagereimaginaire.wordpress.com/2019/03/19/bd-en-vrac-4-2
Aucune introduction, des personnages stéréotypés, des angles répétitifs et conventionnels, et un sujet lui aussi éculé. L'album est joli et le travail d'édition bien réalisé, mais à part ça je recommande largement plus KidZ sorti presqu'en même temps chez Glénat, qui aborde le même sujet et pour la même tranche d'âge et qui a le mérite d'être original et d'avoir une patte.
Entrée en matière réussie pour ce survival post apocalyptique dans la lignée directe de "Gung Ho", dont les personnages se résument à un groupe d’ados livrés à eux-mêmes. Exposés à une contamination mortelle dévastatrice, confinés à l’intérieur d’un périmètre clos, ils vont – forcément – devoir se serrer les coudes, faire appel à leurs valeurs et oublier leurs divergences pour tenter de s’en sortir...
La base est donc un archétype du genre mais le récit, très dynamique, tient la route.
Si le rythme est dense, l’action sait aussi laisser la place aux dialogues "djeuns" et à une ébauche de psychologie. A noter que les cases et les textes paraissent petits mais les dessins restent efficaces et bien colorisés.
Le cahier des charges est rempli ; si le niveau se maintient, je serai partant pour le tome 2.
Un virus se répand aux Etats-Unis du côté de la Louisiane. Un groupe de jeunes canadiens parti faire une sortie dans le bayou est plus que satisfait de pouvoir retourner à « la civilisation » mais de retour à leur bus, le conducteur a disparu et le village de départ semble avoir été déserté. Leur éducateur prend la décision de conduire le bus qui sera arrêté peu de temps après par des militaires. Ceux-ci remarquent que noah, l’un des adolescents, est déjà atteint par le virus et décident de le mettre en quarantaine. Ses amis, n’écoutant que leur courage, décident de fuir avec lui mais se retrouvent prisonniers d’une étendue déjà cloisonnée par de hauts murs et des miradors. Dans ce lieu se retrouvent prisonniers un ensemble de personnes qui ne veulent pas fuir et toutes celles atteintes du virus. Virus qui les transforme en monstres. Entraide, inconscience et changements de personnalités se bousculent et offrent une bd post-apocalyptique passionnante. Mais la fin de ce premier volume avec un super monstre me laisse sceptique quant à une suite de qualité. J’espère que cela ne va pas tout gâcher.