Green Arrow (DC Renaissance)
1. Machine à tuer
Une BD de
Jeff Lemire
et
Andrea Sorrentino
chez Urban Comics
(DC Renaissance)
- 2014
Lemire, Jeff
(Scénario)
Sorrentino, Andrea
(Dessin)
Sorrentino, Andrea
(Couleurs)
Maiolo, Marcelo
(Couleurs)
Boschat, Stephan
(Lettrage)
Rivière, Benjamin
(Traduction)
07/2014 (11 juillet 2014) 208 pages 9782365773584 Format comics 220903
Oliver Queen est l’héritier d’une fortune colossale qu’il utilise pour financer la croisade de son alter ego :le justicier masqué Green Arrow. Mais tout ceci vole en éclats le jour où l’assassin Komodo s’en prend à ses plus proches alliés et lui révèlent les secrets sur la disparition de son père.
Alors premièrement ce qui m'a particulièrement plu dans le dessin de Sorrentino, c'est le découpage . On a droit a des zoom sur les actions majeures qui pouvaient passer inaperçues au premier coup d'oeil . La colorisation met systèmatiquement les personnages en valeur, ainsi pas d'erreur possible sur la lecture de l'image (vert = arrow, rouge = méchant etc ...) .
Concernant le scénario de Lemire, il est rondement mené car on ne s'ennuie jamais, et les lecteurs occasionnels ne sont pas perdus avec trop d'information . Beaucoup d'action, une histoire de famille et de clans secrets qui se battent pour le pouvoir paralléle au pouvoir politique . Green Arrow, c'est le Robin des bois moderne, avec un arc antique remis au goût du jour avec des gadgets (flêche collante, flêche explosives, flêche radar etc...) , et franchement c'est plutôt sympathique à suivre . Les différents clans apportent leurs lots de fantasies dans la bagarre, et il n'y a pas trop de "super vilains" avec des super pouvoirs pour que je puisse continuer à lire sans lever les yeux au ciel . Voici donc un héros pour lequel je n'attendais pas grand chose, et dont je suis agréablement surpris .
Green Arrow ou comment vous en mettre plein la vue pour pas grand chose.
Le dessin de Sorrentino est novateur et pas désagréable mais le manque de relief et l'incohérence de certaines cases ne font pas mouche, certes il y a de bonnes idées comme les cadres dans le cadre mais l'abondance du procédé est trop lourd et l'indigestion n'est pas loin. Certain passage très découpé, trop ? est illisible et confus.
Pour le récit c'est très convenu et sans grande surprise, cette histoire a déjà été écrite cent fois…
Une grande déception.
Quelle claque !!
La partie graphique est tout simplement incroyable. Sorrentino se déchaine et enchaîne les planches avec une maîtrise stupéfiante. Le découpage et la mise en scène est d'une efficacité redoutable. Et que dire des couleurs... Juste parfait.
Le scénario de Lemire n'est pas en reste avec la mise en place de toute une mythologie.
Vivement la suite !
Oliver Queen alias Green Arrow n’est certainement pas le héros le plus populaire de DC mais avec cet album Lemire et Sorrentino compte bien lui rendre ses lettres de noblesses. A eux deux ils réinventent toute une mythologie autour de l’archer vert. En résulte une aventure haletante, des planches complètements folles et un casting de haute volée avec l’apparition d’un nouvel ennemi et la remise au gout du jour d’un autre. Sans doute un des meilleurs albums DC renaissance d’Urban.