Les gouttes de Dieu
5. Tome 5
Une BD de
Tadashi Agi
et
Okimoto, Shu
chez Glénat
(Glénat Seinen Manga)
- 2008
Agi, Tadashi
(Scénario)
Okimoto, Shu
(Dessin)
<N&B>
(Couleurs)
Douaud, Sébastien
(Lettrage)
Thévenon, Anne-Sophie
(Traduction)
12/2008 (03 décembre 2008) 232 pages 9782723464826 Format Manga 79713
Cette fois, Shizuku est bel et bien sur le point de trouver le premier des 12 vins « divins » ! Mais pour cela il a besoin de l'aide de Kaori, une artiste peintre qui l'aurait jadis goûté avant de devenir amnésique. Shizuku n'en percera le secret qu'après avoir exhumé le triste passé de la jeune femme. Et c'est en buvant un bourgogne qu'elle laisse finalement éclater son émotion… Pendant ce temps, son rival Tomine suit sa propre piste et se rend dans un sanctuaire Shinto isolé en pleine nature…
-
Tome 1 -
Tome 2 -
Tome 3 -
Tome 4 -
Tome 5 -
Tome 6 -
Tome 7 -
Tome 8 -
Tome 9 -
Tome 10 -
Tome 11 -
Tome 12 -
Tome 13 -
Tome 14 -
Tome 15 -
Tome 16 -
Tome 17 -
Tome 18 -
Tome 19 -
Tome 20 -
Tome 21 -
Tome 22 -
Tome 23 -
Tome 24 -
Tome 25 -
Tome 26 -
Tome 27 -
Tome 28 -
Tome 29 -
Tome 30 -
Tome 31 -
Tome 32 -
Tome 33 -
Tome 34 -
Tome 35 -
Tome 36 -
Tome 37 -
Tome 38 -
Tome 39 -
Tome 40 -
Tome 41 -
Tome 42 -
Tome 43 -
Tome 44 -
HS
Cinquième épisode de la saga des Gouttes de Dieu. Au programme la recherche du premier apôtre qui se confond avec un tableau peint par une jeune femme amnésique. Les dessins sont toujours superbes et mettent en valeur une vision fantasmée du vin. Excellent manga !
Étonnant 5ème volume des "Gouttes de Dieu", qui pousse le principe essentiel de la série, soit faire "fictionner" la capacité des meilleurs œnologues de "matérialiser" visuellement les sensations olfactives et gustatives engendrées par un vin, un cran plus loin : avec cette histoire d'amnésique dont un vin constitue l'ancrage mémoriel, Agi et Okimoto franchissent allègrement la barrière du fantastique romantique - un peu "niais" sans doute, mais notre goût et pour le vin et pour le mélodrame nous aide à passer outre certains clichés. Et ce d'autant que la conclusion nous ramène vers une vision beaucoup plus austère, japonaise dirons-nous, de l'amour : cette épouse au chevet de son mari dans le coma dans une chambre d'hôpital dénudée, bien loin des sous-bois romantiques du monde "imaginaire" des grands vins français, nous suggère d'ailleurs que nos héros œnologues vivent largement dans un univers fantasmatique où leur passion leur dissimule la dure réalité (on peut d'ailleurs tiquer sur la figure fantaisiste du SDF qui possède des caisses de Chambolle Musigny enterrées dans un jardin public !). Une piste à creuser pour la suite ? Pas sûr...