Golden City
1. Pilleurs d'épaves
Une BD de
Daniel Pecqueur
et
Nicolas Malfin
chez Delcourt
(Neopolis)
- 1999
Pecqueur, Daniel
(Scénario)
Malfin, Nicolas
(Dessin)
Schelle, Pierre
(Couleurs)
Rosa, Stéphane
(Couleurs)
02/1999 46 pages 2840552612 Grand format 150 à 200 euros 1520
Golden City est une ville construite sur l'océan, à l'abri de la surpopulation et de la violence qui règnent sur le continent. Seuls les plus fortunés y ont accès et, à ce titre, Harrison Banks figure parmi les privilégiés. Mais, un jour, l'avion de son épouse s'écrase mystérieusement. Commence alors pour Banks une périlleuse enquête en territoire inconnu, une véritable descente aux enfers...
Avis portant sur la série:
Golden City est l’histoire d’une ville flottante peuplée de gens riches se protégeant contre la masse du peuple vivant sur un continent exsangue. De tel concept ont déjà été imaginé de nos jours par des promoteurs et autres architectes. On met les riches d’un côté et les pauvres de l’autre accentuant encore les disparités sociales.
Le dessin net et précis peut paraître froid voir « glacé » au niveau des couleurs très « flashy » (teinte de dominante bleue et jaune) mais j’adore le concept. Cette colorisation informatique est parfaitement maîtrisée. Cependant, je dois bien avouer que quelques problèmes de perspectives demeurent. C’est ultramoderne dans l’approche car les auteurs nous livrent un univers futuriste intéressant. L’histoire est bien enlevée car il y a de multiples rebondissements. Un tome 4 cependant un peu décevant car un peu invraisemblable.
Le tome 5 relève toutefois le niveau au niveau de l'intrigue qui souffre d'un déficit d'éclaircissements logiques. Il est cependant dommage que les auteurs ne font pas une analyse plus poussée des problèmes et des inégalités qu’une telle société pourrait engendrer. Cela reste encore très gentil. Au final, j’ai bien aimé car j’ai passé un réel bon moment de lecture au rythme d’un scénario enlevé au rythme endiablé. Les couvertures sont certes accrocheuses..., et alors ?
Le second cycle commence avec le 7ème tome qui se passe chronologiquement pas moins d'une journée après les faits tragiques à la fin du 6ème chapitre ce qui n'est guère crédible. Le cadre du récit se situe un peu plus sur les enfants perdus où l'on explore en profondeur leur passé. Vont démarrer deux intrigues en même temps que l'on va avoir un peu de mal à suivre en raison de nombreux flash-back qui concerne l'une et l'autre des aventures. Le procédé n'est pas génial quand on développe une telle dualité. Notre héros Harrisson va avoir un rôle amoindri au point de ne presque plus apparaître.
Pour autant, on ne sera pas au bout de nos surprises car il y aura un retentissement de taille dans le 9ème tome qui est presque invraisemblable. Je n'ai pas non plus aimé la redondance de certaines situations dans ce cycle. On sait pourquoi il y a un zoo sur Golden City : inutile de nous bassiner les mêmes explications écologiques. Et puis, chaque scène d'action n'a pas besoin d'être revécue une seconde fois par le lecteur façon dialogue peu naturel : voir la scène finale sur le bateau qui est assez éloquente sur ce que je viens d'expliquer.
Les derniers tomes peinent un peu à convaincre. Pourtant, le contexte géopolitique a beaucoup changé car le monde est touché par des guerres civiles. Partout dans le monde, les pauvres se sont rebellés contre le pouvoir de l’argent. Le tome 11 nous fait voyager dans l’espace et notamment sur la Lune puis au fond de l’océan sur notre planète pour retrouver les vestiges. L’aventure reste toujours présente mais de manière assez artificielle. Cela se ressent d'ailleurs dans le 12ème tome où l'action est omniprésente au détriment de la psychologie des personnages. Du coup, la crédibilité n'est plus de mise avec une série qui traine en longueur.
Golden City reste toujours une série d'anticipation élégante graphiquement et certes intéressante pour peu qu'on ferme les yeux sur certaines maladresses scénaristiques et ses dialogues qui sonnent parfois très creux. Aujourd’hui, je ne peux m’empêcher de penser que c’est la première série que j’ai posté sur ce site. Depuis, il a coulé beaucoup d’eau sous les ponts. Malgré toutes mes lectures ultérieures, est-ce que je remettrais les mêmes appréciations ? Presque car mon regard est sans doute moins naïf.
Note Dessin : 3.75/5 – Note Scénario : 3.75/5 – Note Globale : 3.75/5
Amusant : en un tome, les auteurs réussissent à nous créer un monde qui fonctionne autant qu’il reste « bancal » avec plein de choses qui se passent et en même temps, pas grand-chose…
A savoir : on nous présente de nombreux personnages, les pilleurs, le président, la secrétaire, la sœur, l’ultra-méchant, le méchant, son frère, le Chacal, etc.
Ça fait un paquet de monde pour une BD de 46 pages ! Et si on tourne avec délectation, un paquet de mystères sont posés sans réponse (à qui veulent-ils vendre l’eau ? Les milliardaires de Golden City ? Ben pourquoi faire de la pub, alors ? Et si elle est si pure, pourquoi demander à la sœur de la faire ? Et qu’est-ce qu’elle vient faire dans cette histoire ? Et pourquoi on en veut au président ? Et qu’est-ce que le Chacal fait ? Et c’est quoi ces filles qui manquent se faire tuer par des crocodiles, elles doivent bien savoir qu’il y en a ? Et d’où ce milliardaire qui gère sûrement que de l’argent sait se battre à ce point ? Et que, et qui, et quoi ?).
Alors je ne dis pas, l’histoire est intéressante, c’est juste que je la vois partir dans tous les sens sans trop savoir à quoi me raccrocher…
J’ai aussi trouvé que les dialogues étaient parfois un peu explicatifs ou manquant de naturel. Ils ont un côté un peu froid, impersonnel, ce qui fait que tout le monde parle pareil…
Mais les dessins sont agréables, assez vifs et les postures, elles, sont plutôt naturelles. C’est donc assez facile de se glisser dedans, en espérant que le tome suivant me permettra de mieux comprendre si je vais dans l’histoire d’un milliardaire aventureux, l’attaque d’une cité de riches ou l’exploitation d’un ressource rare – ou les trois à la fois…
j'ai pilleurs d'épave édition originale à vendre isbn 2-84055-261-2 ainsi que le n°2 et 3 banks contre banks et nuit polaire, toute de la première édition
Golden City est une série d'anticipation mettant en scène Harrisson Banks, un milliardaire habitant sur une île appellée Golden City. Celui-ci apprend que sa femme a disparu dans le crash de son hélicoptère, dans la banlieue. Mais il se rend vite compte qu'il est victime d'un terrible complot... Les dessins sont très réussis et l'intrigue surprenante. Très Bon.
Relecture d'un grand classique de la BD.
Tout est parfait dans cet ouvrage, le scénario est sans faille / il nous fait visiter une île flottante de milliadaires, nous fait découvrir des favelas modernes ou vivent les pilleurs d'épaves, il introduit les personnages principaux.
Mais l'histoire n'oublie pas les trahisons et les luttes de pouvoir....
Le dessin est excellent.
Une des meilleures séries de ces 15 dernières années.
10/10.
Voiçi une série que je découvre avec une grande joie, cela faisait longtemps que je n'en avez pas découverte une aussi bien rythmé.
C'est une histoire qui me plait beaucoup car elle est dans le meme style des séries dont je raffole.
Vraiment très bien.
Ce Tome 1, j'avoue l'avoir lu très vite (en moins d'une heure), tout en admirant les superbes dessins de Malfin. Sinon, c'est 30 à 40 minutes de lecture environ.
C'est "hyper speed" comme mise en page et narration, avec des nombreux moments d'action pure et peu de dialogues comme les "Comics". L'histoire simple et intelligente est très bien faite, car elle nous oblige à ne pas lâcher la lecture en route. Une fois la fin du Tome 1, on souhaite rapidement le Tome 2.
C'est fait pour le plaisir de lecture rapide et sans prise de tête. Une BD bien cool.
J'ai beaucoup aimé cet album. Les couleurs sont superbes, le dessin colle bien au monde dans lequel se déroule l'histoire, en 2099. Il y a de belles planches, mais les visages me paraissent parfois/souvent trop inanimés ou manquant de relief et de détails. Le personnage principal aurait gagné à être plus charismatique, mais globalement, cette BD est très bien, avec un scénario bien planté.
La première chose que l’on remarque à la lecture de ce premier tome c’est un découpage et une mise en page efficace et une mise en couleur typique et riche, avec une prédominance du jaune et du bleu.
Ensuite on découvre cet univers aquatique futuriste, plutôt crédible suite au réchauffement climatique, mais tout de même assez manichéen avec d’un côté une ville dorée et flottante habitée par les riches et de l’autre un continent peuplé par des pauvres et des orphelins.
Le héros, Harrison Banks, milliardaire, beau gosse et sans peur se rapproche un peu trop du ‘Golden Boy’ typique et manque du coup un peu de charisme. La bonne sœur est un peu trop ‘bonne’ afin d’être crédible, mais les autres nombreux personnages secondaires sont par contre plus attachants et/ou énigmatiques et leurs interactions avec Harrison Banks sont intéressantes.
L’histoire est somme toute assez classique et limpide, mais bien développée et très dynamique. Ceci donne un premier tome finalement assez captivant, dont la fin donne sérieusement envie de découvrir la suite.
les dessins sont superbes, l'univers de la BD est agréable et bien modelé. Le scénario est bien trouvé. Les personnages sont attachants, seul notre héro manque un peu caractère... Une bande déssinée à connaitre
J'adore ce dessin. Il me semble si parfait! La pallette graphique est somptueuse. Ce qui me plaît beaucoup c'est aussi la foultitude de détails qu'apporte le dessinateur dans la moindre case de ses opus. Un souci du détail érigé en crédo sans pourtant peser comme un dogme. Le scenario est solide et bien structuré.
Seul petit reproche: le héros aurait pu être plus charismatique, il me semble souvent un peu froid.
Scénario exellent , dessins magnifiques et des couleurs exceptionnelles. en un mot SUBLIME.
Au bout de deux planches, on est déjà dans l'ambiance au niveau graphique... mais le scénar est un peu plus long à décoller... ensuite, c'est plutôt pas mal du tout, du suspense, des planches réussies (surtout les couleurs, les visages sont parfois peu expressifs) et une histoire qui accroche.
Bref, un bon 7/10, mais pas le choc espéré vu la réputation de cet album.