Golden City
14. Dark Web
Une BD de Daniel Pecqueur et Nicolas Malfin chez Delcourt - 2021
10/2021 (20 octobre 2021) 46 pages 9782413039457 Grand format 431478
Golden City subit une cyberattaque qui met à mal les banques et qui menace maintenant de déclencher une pénurie de produits de premières nécessités en provenance de la Terre. C'est la panique, les émeutes et les actes de vandalisme se multiplient. Harrison Banks dorénavant maire, doit faire face à ce problème majeur alors que Mifa part à la recherche d'Apple qui a mystérieusement disparu.
Un album plan-plan et un rebondissement assez tiré par les cheveux.
Lu sans déplaisir, cet album incite tout de même à conclure la série, le tome 12 ayant été un signal indiquant qu'il fallait arrêter de tirer sur la corde avant qu'elle ne casse.
Effectivement, le changement de personnage principal. Ce n'est plus le blondinet à la mèche rebelle, pourtant en couverture, mais bien ces jeunes sans occupation déterminée, et c'est moins prenant. Le retour d'un disparu m'a laissé de marbre, tant il était capilotracté.
La lassitude me gagne. Il est temps d'arrêter, d'autant que Malfin peut proposer autre chose, comme son "Cezembre" en 2 parties, que je recommande.
Golden City est une étrange série de science-fiction qui se base sur le concept d'une minorité de riches qui contrôle 90% des richesses de l'humanité. Or ces riches afin de se protéger de la convoitise habitent dans une ville flottante interdite aux pauvres (ou du moins il faut payer son droit d'accès ce qui revient à la même chose).
Cette cité lacustre va exploser une première fois et la série s'est renouvelée en déplaçant cette ville dans l'espace ce qui est actuellement à la mode avec ces riches milliardaires partant à la conquête de l'univers. Bref, le concept reste le même mais le décors a changé. Pour autant, je remarque que presque toutes les couvertures ont pour fond le bleu violet.
Le second changement marquant a été de nous faire suivre un héros, fils d'une milliardaire mais qui a le cœur tendre. Pour autant, le curseur s'est déplacé autour d'une bande de jeunes désœuvré dans un bidonville près de la mer. Notre héros Harrison Banks a désormais la responsabilité de maire et doit faire avec des actionnaires toujours aussi puissants. Bref, il n'est plus du bon côté. J'avoue avoir un petit pincement au cœur par rapport au début de cette série (tome 1 à 6 plus précisément) où il recherchait ses origines.
Ce tome 14 va voir le retour d'un personnage sympathique que l'on croyait mort ce qui fait assez cliché sur le fait que les héros ne meurent jamais (sauf un certain James Bond). Bref, mourir peut attendre.
Pour le reste, cela demeure un bon divertissement dans un décors high tech sur fond de revanche cyber-informatique contre les riches qui gouvernent la planète. On va vite devenir qui va gagner ce bras de fer. Bref, cette série tourne un peu en rond. Encore une fois, il serait tant de conclure sur une note positive avant de sombrer totalement.