Golden City
11. Les Fugitifs
Une BD de Daniel Pecqueur et Nicolas Malfin chez Delcourt - 2015
11/2015 (25 novembre 2015) 46 pages 9782756066622 Grand format 263150
La guerre civile ravage le monde. Partout, les peuples se révoltent contre le pouvoir de l'argent. Banks en profite pour démasquer les traîtres qui ont voulu l'abattre : il part sur les traces du professeur Seed qui a trouvé refuge sur la Lune. Cette enquête sous haute tension va l'entraîner bien plus loin qu'il ne l'aurait voulu, jusqu'à un final explosif sur l'épave de la première Golden City.
Série toujours intéressante mais je ne comprends pas que les dessins toujours aussi époustouflants soit désormais systématiquement sous-exposés ou ombrés exagérément par rapport aux premiers albums. On perd beaucoup en clarté. Dommage.
Golden City, c'est de la "série B", de la vraie, de celles qui ne vous trahissent pas et délivrent leur lot d'action, de suspense, de futur qui inquiète autant qu'il fait rêver. Une lecture simple mais si difficile à réaliser, quand on voit bon nombre de caricatures de BD écrites par des tacherons, ou des films pour bas de plafonds (mention spéciale au dernier 007, "Spectre", immense navet écrit par un enfant de 10 ans...).
Ce tome 11 ne déroge pas à la règle.
Ca va vite, c'est beau à regarder, élégant à lire et les héros sont increvables.
On est dans Golden City, pas de doute là dessus.
ceux qui ont aimé aimeront ; ceux qui ont détesté passeront leur chemin.
Reste que la psychologie des personnages est un peu faible, et certains retournements de situation ("j'étais avec toi, et maintenant je suis ton quasi-ennemi", ou à l'inverse "j'étais contre toi, et puis il suffit de me pointer une arme en me posant une question pour que je balance tout") un peu trop faciles ou invraisemblables.
Mais enfin, je lirai la suite, comme d'habitude.
Du travail de faiseur, comme on en (re)demande.
Le temps passe et Golden City semble se perdre dans l'espace... Je trouve que la série manque de rythme et de consistance. Elle était bien mieux du temps où Golden City flottait sur l'eau. Dans ce tome 11, les personnages principaux semblent plus naïfs voire insipides, loin de ce qu'ils étaient dans les cycles précédents. De plus, dans les scénarii de ce nouveau cycle (entamé avec le T10), un événement peut soit mettre un temps sans fin à se résoudre, soit être traité dans la hâte. A la lecture de ce tome, j'ai eu l'impression de prendre le train tant les évènements s'enchaînent rapidement.
Enfin, le dessin de Malfin et les couleurs de Schelle sont toujours sympathiques (même si on dirait qu'une partie de Malfin est restée sur l'île de Cézembre - dont j'aimerais bien lire la suite au passage).
Je ne pensais pas écrire ça un jour mais il serait peut-être temps que la série se termine.