Gil St André
7. Prisonnières
Une BD de Jean-Charles Kraehn et Sylvain Vallée chez Glénat (Bulle Noire) - 2004
09/2004 46 pages 2723444279 Format normal 39733
Aïn Beda, village perdu dans les montagnes de la petite Kabylie, à cent kilomètres à l'Ouest de Constantine. Djida est en train de faire évader sa petite soeur, emmenée de force en Algérie par sa famille. Aidée par un jeune homme prénommé Issa, les deux jeunes femmes vont parcourir 90 kilomètres en voiture et en pleine nuit, afin de se rendre sur une ancienne base militaire aujourd'hui désaffectée où Gil Saint-André doit venir les chercher en avion clandestinement ! Mais Gil n'arrive pas et les deux soeurs commencent à se faire de plus en plus... Lire la suite
Gil sort du comas et, sans nouvelle de Djida, part pour l'Algérie. Deuxième épisode du cycle, cet album suit essentiellement Gil St-André. Si l'action passe un second plan, la tension est omniprésente. Dessins et scénario au top pour une série de grande qualité.
Je suis déçut par cet album, certe le dessin est toujour sympas, en revanche je trouve que l'histoire est moins bien, le début commence bien dans la continuité du précédent pour ensuite tomber, il y a certes de l'action et du rebondissement mais qui n'ont malheuresement pas fait l'effet voulu sur moi.
Dommage.
Une grosse deception pour ce T2 du nouveau cycle de Gil St Andre. Plusieurs choses m'ont deplues.
D'abord le scenario: on tombe dans une intrigue nettement moins fouillee que lors du 1er cycle. Entre reseau de prostitution (continuite avec le 1er cycle, donc pas de nouveaute) et problemes (malheureusement classiques, mariage des femmes contre leur gre, totalitarisme machiste, intolerance et violence) lies a l'integrisme islamique les surprises sont peu nombreuses. De plus les rebondissements ne sont pas des plus imprevisibles, on se doute bien a l'avance que le plan de sauvetage de la petite Drissia ne va pas se derouler comme prevu.
Ensuite au niveau des personnages: Gil m'est de moins en moins sympathique. Sa femme traverse une periode terrible de sa vie et lui ne pense qu'a Djida, la belle flic. Franchement pas tres chic de sa part et totalement egoiste. Ensuite, le sympathique commissaire qui ne peut rien faire ni dans l'enquete sur les reseaux de prostitution ni dans l'enlevement de la petite Drissia. Dans un cas on engage un prive dans l'autre on enfreint la loi ! Belle mentalite, vu son incapacite il pourrait changer de metier...
Toutes ces contrarietes m'ont gache le plaisir du dessin. Je n'avais pas encore remarque (on est au T7 d'accord je suis un peu lent a la detente, ou plus surement un poil enerve) a quel point le dessin de Vallee manque de tonus. Les scenes me semblent figee et l'abscence de mouvement se fait cruellement sentir. Et puis, dans un autre style, pour le rendu des beautes de l'Algerie je preferre et de loin Ferrandez.
Voila voila en bref je suis decu...