Gil St André
13. Vert l'enfer
Une BD de Jean-Charles Kraehn et Chrys Millien chez Glénat - 2020
04/2020 (03 juin 2020) 54 pages 9782344035467 Format normal 393494
Bienvenue dans l'enfer vert du commerce de l'or...Alors qu'il termine des vacances en Guyane avec sa famille, Gil Saint-André décide de partir retrouver une vieille connaissance. Longeant les rives de l'Amazonie à bord de son ULM il, tombe alors sur une pirogue d'orpailleurs exploitant des enfants pour leur commerce. Décontenancé par l'apathie des forces de l'ordre face à un tel fléau, il décide d'aller enquêter par lui-même, très vite rejoint par Laura, professeur s'inquiétant de la disparition de certains de ses élèves. Ensemble, ils vont mettre... Lire la suite
La 3ème meilleure BD lue dans ma vie ! Oui, je suis sérieux. Comme toujours un scénario tendu (mais avec des moments souriants) de la part de Jean-Charles Kraenh et surtout.... des planches merveilleuses de Chrys Millien ! Regardez-les, vous vous croirez dans la foret amazonienne de Guyane, c'est saisissant... Je ne connaissais pas ce dessinateur avant, je vais désormais suivre avec attention ses futurs projets (à commencer par la nouvelle aventure de Gil St.-André).
Dans « Vert l’enfer », Gil devient véritablement un aventurier, mettant en veilleuse ses activités de PDG et sa petite Sabinou pour (re) devenir le bon qui affronte les (très) méchants.
Et finalement, ce rôle ne lui va pas mal. Le scénario est bien ficelé, avec des rebondissements inattendus sur la fin. J’ai découvert la jungle de la Guyane et, si je ne suis pas prêt d’y passer mes vacances, je dois dire que cet album en a très bien rendu l’atmosphère.
Côté dessin, j’ai aimé la qualité des paysages et la finesse de traits des personnages. En revanche, le visage de Gil n’est plus vraiment le même qu’au début. Quant à Djida, elle est limite méconnaissable. Un peu dommage.
Mais je reste un fan de cette saga, et j’en attends déjà le prochain album.
Ce tome 13 confirme tout le bien que je pense de cette série : les scénarios de Kraehn se renouvellent et le dessin réaliste donne toute sa densité au suspens.