Gil St André
12. Un passé encombrant
Une BD de Jean-Charles Kraehn et Chrys Millien chez Glénat - 2018
01/2018 (03 janvier 2018) 54 pages 9782344022818 Format normal 319338
Gil Saint-André, désormais PDG de la GRH, voit ses errements de jeunesse resurgir en même temps qu’un nom qu’il pensait appartenir au passé : Hubert Darman. Cet ami d’enfance, ancien skinhead reconverti dans la politique sociale-démocrate, lui demande de l’aider à financer la prochaine campagne de son parti. Alors qu’il refuse de fermer les yeux sur leur passé commun sulfureux, Gil ne se rend pas compte qu’il a déjà mis les doigts dans un engrenage redoutable, où affaires et politique ne font pas bon ménage...
A la fois un intérêt et le plaisir de retrouver ces personnages, et la satisfaction que cet épisode soit une histoire complète à un prix correct (12.50 €).
Mais en effet le scénario est assez plat, et il est vrai que des dessins pourraient être mieux travaillés.
Mais il me restait une place sur l'étagère...
Je partage souvent les avis de Yanzeman, mais là j'ai du mal.....
Le scénario est plat, sans intérêt et le dessin presque catastrophique, en tout cas très inégal. C'est un travail bâclé; sur la couverture Gil a les yeux verts alors que c'est un brun aux yeux bleus!!!!! Grrrrr... Cela démontre le peu de sérieux de cet album. Glénat suit décidément le chemin tortueux pris par Soleil (que j'ai presque banni de ma bédéthèque), en produisant de plus en plus de navets.... Bah, Gil et Djida restent tout de même très attachants et ce bon vieux Jean-Charles va se reprendre, hein :)
a l'opposé de yanntheman
je suis extrêmement déçu par ce tome 12.
scénario fatigué qui enfile les perles ... et surtout un dessin merdique. trop long de faire la liste des cases ou les approximations traduisent un manque de travail sinon de talent....
a fuir
J'avais énormément apprécié le 1er cycle, découvert sur le tard et en tout petit format noir et blanc. J'avais poursuivi en format normal et en couleurs, pour le 2nd cycle, et je me délectais des dessins de sylvain Vallée.
Et puis Vallée s'en était allé, et avec lui l'intérêt pour ce titre ; Kraehn était moins bon au dessin, mais c'est surtout le scénario du tome 9 qui m'avait un peu déçu. Je n'ai donc pas lu les tomes suivants, jusqu'à ce tome 12, parce que c'est Millien au dessin.
Et je ne suis pas déçu.
J'ai l'impression que Kraehn a entendu des critiques, qui reprochaient à ce titre d'être devenu un "sous-Largo Winch". Dans ce tome 12, il fait son autocritique, et il reprend les codes d'origine de la série, un mélange d'authenticité provinciale et de polar. Avec une pointe d'humour et de séduction.
J'espère que Millien dessinera d'autres albums de St André, et que l'on retrouvera le personnage titre dans une vie moins exposée médiatiquement, et plus proche du patron de PME que d'un grand groupe du CAC 40.
Maintenant, tout n'est pas parfait dans cet album.
On a encore droit aux vilains néo-nazis d'extrême droite (soupir...), et aux gentils gauchos (re soupir...), les uns se complaisant dans les bastions, quand les seconds ne font que se défendre.
Que je sache, toutes les actions violentes de ces dernières années sont plutôt le fruit des extrémistes gauchos, bien plus dangereux que les quelques skinhead qui ne font pas très peur.
A quand un traitement plus réaliste de ces extrémistes gauchos ?
Cette critique mise à part, l'album est assez plaisant, très réussi visuellement. Millien a ce talent, très difficilement à expliquer, qui distingue le bon du tâcheron.
Vivement la suite !
(et heureux d'être revenu vers ce titre)