Gibier de potence
1. Le jardin des lys
Une BD de
François Capuron
et
Fabrice Jarzaguet
chez Delcourt
(Conquistador)
- 2001
Capuron, François
(Scénario)
Duval, Fred
(Scénario)
Jarzaguet, Fabrice
(Dessin)
Rabarot, Isabelle
(Couleurs)
05/2001 46 pages 2840554585 Grand format 9557
États-Unis, 1865. La Guerre de Sécession touche à sa fin. Madame Granger n'a désormais plus qu'un seul but : retrouver son époux, prisonnier des Nordistes. Alors qu'il est détenu au fort Mac Laglen, et résiste aux interrogatoires musclés des tuniques bleues, elle ira jusqu'à voler les dollars destinés à la réparation de l'église de la bourgade de Church Hill ! Un hold-up organisé en famille, dont les bénéfices serviront à lever une armée, et à tirer son homme des pattes de ses ennemis.
Un premier tome fort, beaucoup de rebondissements, même trop dans un premier temps, au point de peut-être perdre le lecteur d'une scène à l'autre . L'action est omniprésente et le scénario, d'abord très basique, s'épaissit au fil de l'aventure avec une conclusion ouverte, qui trouvera réponse dans les tomes suivants (je l'espère) .
Un Western qui met en avant une héroïne bourgeoise et téméraire, ça ne court pas les rues dans le genre à cette époque et c'est plaisant à lire/regarder . Plaisir doublé quand, pour une fois, le protagoniste est du côté des "méchants" de l'histoire, c'est à dire les Sudistes . Plaisir multiplié , car personnellement j'adore les oeuvres qui empruntent des faits réels (ici le contexte de la guerre de secession), avec de vrais personnages ou évênements historiques . C'est lier l'utile à l'agréable, puisqu'après cette lecture je suis parti approfondir mes connaissances sur le sujet, afin de pouvoir profiter de chacune des références de la BD .
Côté dessin, c'est très beaux, assez détaillé (sans exagération pour ne pas trop tirer sur le réalisme), soigné avec une excellente colorisation et gestion des ombres . Le découpage rend le tout dynamique et facile à lire .
Une bonne série pour entrer dans le monde du Western qui commençait à vieillir (avec ses Blueberry, Lucky Luke et autre Durango) et à manquer de représentants "originaux" . Evidemment aujourd'hui en 2022, nous avons encore plus virevoltant avec des séries plus récentes comme "Ladies with guns" au style cartoon qui attirera les plus jeunes au genre , mais je trouve justement que ce "Gibier de potence" est un parfait entre-deux et peut-être même un des premiers représentants de l'Héroïne dans le monde du Western en BD .
Les couvertures me faisaient penser au film "Autant en emporte le vent": c'est ce qui m'avait attiré au premier abord. Cependant, après un premier épisode prometteur, force est de constater qu'il n'y a rien de fracassant dans cette histoire.
Une furieuse chauvauchée d'hommes et de femmes prêts à tout pour défendre leur idéaux dans une Amérique dévastée par la guerre de Secession...
Une BD qui souffre véritablement d'un déficit d'envergure et de personnalité. On se perd dans des rebondissements qui ne semblent exister que pour faire atteindre à cette BD son minimum d'exploitation ce qui laisse donc pas mal de temps pour contempler le bâclage général.
De la vraie BD "pop corn" avec ses clichés complaisants faisant référence au grand western de Sergio Léone ou encore de John Ford! Tout juste le dessin semble sauver l'ensemble mais cela ne suffit pas réellement pour en faire un chef d'oeuvre.
Côté plaisir lecture, cette série assure. C'est déjà ça!
Je suis pas très western en BD mais je me suis convaincu d'essayer ce Gibier de Potence. Grand bien m'en a pris, c'est très plaisant. Malgré des persos un brin attendus, le récit est assez prenant et le dessin l'accompagne très bien. Je lirais donc la suite avec intérêt...
J'aime beaucoup les westerns et je suis un inconditionnel de Blueberry. Cette BD est une excellente surprise et possède le côté épique indispensable. Le Nord contre le sud, et pour une fois les monstres sont ici au Nord, une famille prête à tout pour récupérer le papa prisonnier, on sent que derrière ce plan difficile et très risqué se trouve quelques chose de plus sonnant et trébuchant !
Résumé provenant du site de Delcourt:
États-Unis, 1865. La Guerre de Sécession touche à sa fin. Madame Granger n'a désormais plus qu'un seul but : retrouver son époux, prisonnier des Nordistes. Alors qu'il est détenu au fort Mac Laglen, et résiste aux interrogatoires musclés des tuniques bleues, elle ira jusqu'à voler les dollars destinés à la réparation de l'église de la bourgade de Church Hill ! Un hold-up organisé en famille, dont les bénéfices serviront à lever une armée, et à tirer son homme des pattes de ses ennemis.
Un excellent synopsis que nous offre Delcourt pour le premier album de cette série "Western" scénarisé par François Capuron et Fred Duval, et savamment illustré par Fabrice Jarzaguet, auteur que l'on avait découvert chez Zenda grâce à son diptyque Bunker Baby Doll, et finalement, agréablement mis en couleurs par Isabelle Rabarot. Ce premier tome, au scénario présentant parfois des avenues tout à fait inattendues et imprévisibles, étoffe le catalogue de la maison d'édition d'un excellent titre de plus dans la collection Conquistador qui comprend déjà d'autres titres du genre, tels les albums Wayne Redlake - 500 Fusils, Chiens de Prairie et Trio Grande.
Les amateurs de Western, qui se sentent un peu lésés par la très faible quantité de nouveautés dans ce genre depuis quelques années, seront délicieusement servis à la lecture de ce premier opus qui présente à la foi une saveur classique, nécessaire à l'époque concernée par le récit, mais aussi rehaussée d'une touche de fraicheur quant aux personnages pricipaux que l'on suit dans cette série. De plus, à l'instar de la série "Tuniques Bleues" où les héros sont les nordistes, celle-ci nous présente une optique un peu plus réaliste du comportement de ces derniers, et telle une médaille, nous fait aussi part de l'autre face de cette affreuse Guerre de Sécession qui a déchiré les États-Unis lors de la deuxième moitié du XIXe siècle.
En résumé, le premier album ce cette équipe d'auteurs, qui en sont actuellement à la préparation du quatrième de la série, est une belle réussite agréable à lire et invite les lecteurs à poursuivre leur lecture dans le deuxième tome afin de connaître le dénouement de l'histoire.
A la découverte des western en BD j'ai commencé cette série ma fois fort sympatique. En effet l'histoire est réussie avec pas mal de zones d'ombres. De plus elle a du rythme ce qui plonge le lecteur et le tient en haleine tout du long.
Le dessin et la mise en couleur sont très réussi, j'adhère vraiment à ce style.