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Giacomo Foscari est issu d’une riche famille vénitienne qui remonte à l’ère romaine. Il a hérité d’une statue de Mercure, un dieu romain exerçant une certaine fascination. On va découvrir la biographie de ce personnage alors qu’il est maintenant assez âgé et qu’il vit au Japon où il a enseigné. Le lecteur va partager sa vie entre sa jeunesse à Venise et sa fin de vie au Japon. Il y a surtout l’histoire qu’il va traverser entre une Italie qui succombe au fascisme avec l’ère Mussolini ou un Japon en voie d’occidentalisation après son isolement nationaliste. Bref, c’est un autre regard qui forme un témoignage intéressant.
Je n’ai pas trop aimé le forçage de l’auteur pour faire des liens plus qu’improbables entre la société romaine et celle de l’archipel nippon. Cela se présente comme une œuvre bi-culturelle pour souligner une alliance de cœur. Au-delà de cet aspect, il y a une romance un peu bizarre car composée de non-dits.
La fin de ce premier tome va se concentrer sur un personnage féminin qui a subi une enfance difficile. On dévie totalement sur autre chose. Bref, l’équilibre du récit intimiste semble être rompu. Il va falloir voir si la suite arrive à donner une direction précise. L’auteure s’est d’ailleurs fait connaître récemment par sa série Thermae Romae.
Sur la forme, ce n’est pas trop mal entre finesse et subtilité avec un trait souple. La lecture à la tonalité douce-amère est par ailleurs assez agréable. On apprendra des choses assez intéressantes. Bref, on est quand même séduit entre les cerisiers en fleurs et le timbre magique de Maria Callas. C’est un manga au-dessus de la moyenne.