Giacomo C.
9. L'heure qui tue
Une BD de Jean Dufaux et Griffo chez Glénat (Vécu) - 1998
08/1998 (23 septembre 1998) 46 pages 2723426629 Format normal 25 à 30 euros 1350
Un complot se met en place pour assassiner l’ingénieur Ferracina, l’homme chargé de la restauration de la célèbre Horloge de Rainieri, à Venise. Projetés au coeur de l’affaire, Giacomo et son fidèle Parmeno vont découvrir que l’un des conspirateurs n’est autre que le vicomte Sarastri, un des familiers du doge... Sur ce thème passionnant, Jean Dufaux brode une histoire riche en rebondissements où les jolies femmes et les tueurs masqués se croisent dans les couloirs des palais vénitiens. Un grand récit d’aventure à la fois captivant et volage, mis... Lire la suite
Ce tome est le suivant forment un dytique que j'ai beaucoup apprécié.
On retrouve les ingrédients habituels de Giacomo : séduction, combats d'épée, complots, bâtiments et costumes de Venise et des personnages bien connus dans la série.
J'ai mieux apprécié cette intrigue que toutes les précédentes. Le fait qu'elle soit ancrée sur un fait historique, la réparation d'une horloge, relève l'intérêt, mais c'est surtout l'intrigue que j'ai trouvée bien construite.
Nous repartons sur de bonnes bases avec ce tome 9. Giacomo va se trouver confronter à une histoire dont il ne sait pas encore que la principale personne impliquée est celle qui vient de l’embaucher pour donner une leçon à l’amant de sa femme.
Il s’agit du Signor Nicolini. Giacomo va mettre hors course Alfredo l’amant d’Aurelia, femme du Signor, et découvrir qu’il a volé un petit maroquin rouge qui contient des informations secrètes. Ce petit maroquin va permettre à Giacomo de se rendre à un rendez-vous à la place d’un autre. Mais ce rendez-vous n’est rien d’autre qu’un attentat sur la personne du Signor Ferracina chargé de la restauration de la grande horloge de la plus haute tour de Venise.
Giacomo aidé de son valet Parmeno et du Chevalier, personnage récurrent, entre ami et concurrent, vont déjouer un second attentat sur Ferracina préparé par un homme masqué le Vicomte de Sarastri un proche du Doge. L’affaire se corse et Giacomo va éviter un troisième attentat mais amener un air de suspicion de San Vere.
Mais qu’elle est cette étrange affaire liée à l’horloge. Quel lien étrange pousse une poignée de personnes à empêcher sa rénovation. Du suspens en veux-tu en voilà à gogo pour cet album haletant. If faut quand même reconnaître que la fin avec la souris mimi est tout à fait grotesque. Mais bon…
Le 9e volume des aventures de Giacomo C est à la hauteur des précédents. Dufaux y imagine une intrigue autour de la rénovation d'une horloge et Griffo en profite pour représenter Venise sous toutes ses coutures, pour le plus grand plaisir des yeux du lecteur. A nouveau, l'aventure se décline en 2 volumes, la chute étant donc attendue pour le tome 10.
Peu de nouveaux personnages marquants dans ce nouvel opus, mais un rythme enlevé, de l'aventure et de l'humour, avec la poursuite de la narration par le valet Parmeno, entamée à l'occasion des deux volumes précédents, qui pimente l'histoire d'une touche comique.
Recommandé.
Le tome 9 et le tome 10 sont pour moi les meilleurs. D'une part parce que l'histoire au sujet du mystère de la tour de l'horloge est passionnante, et d'autre part parce que les dessins sont très jolis. Il y a certaines planches qui sont purement magnifiques (architecture de Venise, paysage italien...).
L'ensemble de la série est très bien, les premiers tomes sont assez noires, tandis que les albums suivants sont plus humoristiques, ce qui n'est pas pour me déplaire.