Giacomo C.
7. Angélina
Une BD de Jean Dufaux et Griffo chez Glénat (Vécu) - 1995
10/1995 44 pages 2723420280 Format normal 25 à 30 euros 806
"Giacomo, vous avez raison de vous défier de moi... comme je me défie de vous... " Bien que partageant parfois la couche de notre héros, la rousse Angélina est une créature dangereuse. Agent de renseignements du marquis de San Vere, homme de confiance de Sa Sérénissime qui règne sur Venise, elle agit avec ruse et intelligence. C’est elle qui domine ce nouveau récit où l’on retrouve avec le même plaisir Giacomo et son fidèle Parmeno, sans oublier de bien belles créatures... Une fois encore Jean Dufaux et Griffo nous entraînent dans une fantaisie... Lire la suite
Plusieurs meurtres curieux vont se produire liant à nouveau les destins de San Vere et de Giacomo. Ce dernier joue à nouveau avec le feu et devient débiteur de 230 000 sequins qu’il doit absolument trouver dans les quinze jours sous peine de devenir estropié.
En parallèle, Giacomo et son valet tentent de venir en aide à Angelina qui est accusé du meurtre du frère Fra Melempo. Celle-ci risque la pendaison. Au fur et à mesure que l’enquête avance, il semblerait que les meurtres et la condamnation d’Angelina soient en rapport. Mais de quelle manière ?
Voici notre Casanova sur plusieurs fronts. L'enquête sur un meurtrier en série, le sauvetage d’Angelina, la sauvegarde de son intégrité corporelle, un mystérieux espion et la séduction de la richissime nièce de son créancier préféré le Signor Bagradino.
Le scénario très riche part dans tous les sens tout en restant cohérent. Les dessins de Griffo me plaisent davantage à chaque album. Que du bonheur !
Après un album en demi-teinte, le duo Dufaux/Griffo revient pour un nouveau diptyque apparemment plus inspiré; il semble que le format d'un aventure en 2 albums siée mieux aux scénarios de Dufaux, un peu à l'étroit sur un seul volume.
La trame n'est pas originale: comme pour les deux premiers tomes, Giacomo et San Vere sont confrontés à une série de meurtres. Mais le rythme est là, l'intrigue crédible, le dessin de Griffo toujours magnifique…
Un excellent cru.