Giacomo C.
6. La bague des Fosca
Une BD de Jean Dufaux et Griffo chez Glénat (Vécu) - 1993
10/1993 46 pages 2723416887 Format normal 25 à 30 euros 188
La bague des Fosca, objet de toutes les convoitises... En fait, cette bague appartient à la République de Venise. Mais Parmeno, le valet de Giacomo, se l’est appropriée ! Arrêté par la police alors qu’il tente de vendre le précieux objet, enfermé dans les geôles de la Sérénissime, le turbulent serviteur devra subir la question... Fra Melanpo, un moine dément, dirige les interrogatoires dans un climat de fanatisme où tout peut arriver... Cette aventure de Giacomo et de son fidèle Parmeno, pleine de rebondissements, d’identités usurpées, de coups... Lire la suite
Je suis assez partagé sur cet album que j’ai trouvé excellent mais néanmoins assez troublant. En effet, nous quittons Constanza et Parmeno sur une promesse d’union de malfaiteurs et nous retrouvons Parmeno en tenue de roturier prêt à vendre la bague du prince de Fosca à l’amateur de bijou le Marquis d’Uvère. Plus de traces de Constanza !!! J’avoue ne plus comprendre…
Et puis, Parmeno devient un personnage presque attachant dans cet album alors qu’il était détestable dans tous les précédents. Quant à l’enchevêtrement des différents protagonistes des albums antérieurs, il laisse dubitatif. Même si le plaisir de retrouver Milady est certain, nous avons l’impression que Jean Dufaux fait du recyclage comme peut le dire PEB dans son avis.
Cela n’enlève rien à une intrigue et aux coups de théâtre qui s’enchaînent tout au long de l’album. Le triste sort réserver à Angelina en fin d’album est émouvant car il s’agit d’un personnage attachant, d’une certaine façon vulnérable, et avec un énorme cœur qui aime à battre pour la justice.
Outre les incohérences de cet album en tant que suite de « Pour l’amour d’une Cousine » et si nous le considérons comme un One Shot, nous pouvons nous dire qu’il est épatant. Du coup, j'ai adoré. Incohérence, quand tu nous tiens...
Les aventures de Giacomo et Parmeno se poursuivent. L'intrigue reprend peu après là où la conclusion du tome 5 avait laissé nos héros.
Si l'histoire reste intéressante, si les décors de Griffo sont toujours aussi somptueux, l'intrigue imaginée par Dufaux pour cet opus semble un peu forcée. la volonté de recycler à tout prix les personnages rencontrés lors des tomes précédents sonne faux, et surtout le dénouement de l'histoire, avec plusieurs rebondissements en quelques pages et une conclusion hors champ, nous laissent un peu sur notre fin.
Le moins bon volume d'une série jusque là irréprochable. Il n'en reste pas moins fort plaisant à lire!