Giacomo C.
5. Pour l'amour d'une cousine
Une BD de Jean Dufaux et Griffo chez Glénat (Vécu) - 1992
10/1992 46 pages 272341602X Format normal 25 à 30 euros 187
Tout va bien ! L’ancien valet est devenu, par la grâce des dieux, Duc de Totto. A lui les bonnes manières, les beaux atours, les plaisirs de la richesse et la richesse des plaisirs. La belle cousine Costanza, nièce du prince Fosca et femme parmi les femmes, n’avoue-t-elle pas un faible prononcé pour ce nouveau riche aux manières si déroutantes... Giacomo C., en seigneur blasé qui a su tirer une certaine philosophie des hauts et des bas de la condition des nobles, observe son ancien valet et se doute bien qu’en ces instants de bonheur se dissimule... Lire la suite
Le côté « bourrin » et parvenu de Parmeno devient un peu lassant et je trouve que l’histoire en souffre un peu. Du coup la partie « drolatique » prend le pas sur la subtilité de ce qui aurait dû être, selon moi, plus cocasse.
Le Comte d’Yi tire les ficelles du complot visant à s’attribuer la fortune du Prince de Fosca avec, ce dont nous pouvions nous douter, Costanza la nièce dudit prince.
Après avoir assis Parmeno à la Place de Duc de Totto, le Comte va profiter de cette manne pour faire libérer de prison un certain Sartori, accusé d'intelligence avec l'ennemi, et qui n’est autre que le véritable héritier. Mais cette libération ne durera que le temps de son assassinat car le véritable but du Comte est d’assoir, au moins temporairement, Parmeno comme bénéficiaire du prince.
La toile attentatoire se tisse et Costanza, malgré un certain dégoût, tente une séduction intrigante envers le nouveau Duc de Totto. Malheureusement pour tout ce beau monde, Giacomo et l’espionne de San Verre, Angelina, vont découvrir un document dévoilant le complot. Le Comte d’Yi va le payer cher et Parmeno sera informé par Giacomo qu’il n’est pas l’héritier. Seulement…
Le dernier tiers de l’album devient franchement intéressant et malgré la mise sur la touche du Comte et la disparition du prince, les manigances continuent avec une collusion entre Parmeno et la Nièce.
Ce volume conclut avec brio l'intrigue posée dans l'album précédent. On y retrouve avec plaisir les différents protagonistes, anciens et nouveaux.
Le dessin de Griffo, la langue de Dufaux… Cette série conserve un excellent niveau.