Giacomo C.
3. La dame au cœur de suie
Une BD de Jean Dufaux et Griffo chez Glénat (Vécu) - 1990
07/1990 46 pages 272341227X Format normal 25 à 30 euros 24944
Jeux de cartes, jeux de mort, jeux de masques, jeux d’amour... A Venise, Giacomo C. noie son chagrin dans les vapeurs de l’alcool, mais l’oubli ne peut se conquérir qu’après avoir traversé l’épreuve du jeu... Il va falloir abattre ses cartes, sir Winter ! Une enquête, minutieuse et savante, racontée par Jean Dufaux et Griffo, promeneurs de Venise et d’ailleurs...
Bof, je n'ai pas autant aimé cet album que les précédents et suivants.
L'intrigue est succincte et peu prenante avec un joueur de cartes qui devient dangereux en prenant leur argent aux gens riches de la République de Venise grâce à sa "science" des cartes.
Il reste les décors et costumes de Venise, et cela a le mérite de se lire rapidement.
Je croyais avoir eu une bonne idée en découvrant cette série via ce tome, one-shot vanté comme un des meilleurs albums de cette série, eh bien c'est une sacrée déception.
On est très très loin du grand Dufaux de la fin des années 90 à aujourd'hui, pour moi.
On ne comprend pas très bien en quoi consiste cette "degradia" que le scénariste se garde bien de développer, peut-être parce qu'il ne le sait pas très bien non plus ? L'intrigue est résolue en deux temps trois mouvements en référence à un personnage mort qui n'est pas celui assassiné au début et que l'on n'a en fait jamais vu. Ce secret semblait décidément bien partagé.
Bref c'est une déception, et le dessin assez quelconque en l'occurrence ne m'aidera pas à tenter ma chance sur un autre tome.
Ce troisième tome est une vraie réussite. Notre « pôvre » Giacomo noie son amour perdu (album précédent) dans le vin. Mais il va bientôt être mêlé à une affaire qui le sortira de sa torpeur.
L’album tourne autour du monde des joueurs de cartes. L’Angleterre tente une déstabilisation de Venise par l’intermédiaire d’un joueur professionnel, Lord Winter. Celui-ci va réussir à obtenir d’un joueur célèbre, proche de la mort, une façon de jouer « la degradia » permettant des victoires quasiment assurées. Ces premières prouesses vont se faire sur la noblesse Vénitienne en ruinant nombre de personnes connues et mettant en péril l'économie de Venise. San Verre, personnage qui tient Giacomo C. par de nombreux secrets va consulter le Conseil de Venise et proposer les talents de celui-ci pour affronter Winter contre un oubli total de certaines affaires qui l'impliquent.
Malgré ses dons de joueurs, Casanova va subir une défaite cuisante et perdre l’argent que le Conseil lui a accordé. Un étrange personnage va alors lui permettre d’affronter Winter d’égal à égal.
Dans ce volume s’enchainent et se succèdent, comme les grains d’un chapelet, les surprises. Elles s’égrènent petit à petit et viennent grossir un scénario parfaitement construit se finissant sur un joueur totalement désabusé.
Cet album suit de près le précédent. Giacomo est désespéré. San Vere vient le trouver pour déjouer une machination machiavélique.
Ce nouvel épisode, centré sur le jeu de hasard, introduit un élément de mystère, presque magique, avec un personnage féminin mystérieux qui, en tirant les cartes, semble tirer les fils du destin des protagonistes.
L'intrigue est mojns convaincante que celles des deux tomes précédents, mais le rythme reste enlevé et le dessin de Griffo, plus fin et brillant que jamais, illumine cette représentation inspirée de la Venise du XVIIIe Siècle.
A lire absolument.
Probablement l'un des meilleurs tomes de la série, Dufaux et Griffo nous
plongent dans la Venise des jeux de cartes et d'argents où la sérennissime voit
d'un mauvais oeil un anglais qui ruine les familles les plus en vue et illustre que
compte la ville. Il faut y mettre fin, et de façon définitive. C'est Giacomo qui
s'en chargera. On retrouve notre héros plus malheureux que jamais suite à la
perte d'un être cher qui nous est compté dans le premier cycle de 2 volumes.
Giacomo jouera avec l'argent de la sérennissime mais aussi avec sa vie dnas
une aventure prenante servie par un Griffo de plus en plus à l'aise avec notre
héros et cette vilel de Venise, plus envoûtante que jamais. Une très bonen
histoire