Giacomo C.
13. La fuite
Une BD de Jean Dufaux et Griffo chez Glénat (Vécu) - 2003
01/2003 46 pages 2723440834 Format normal 10 à 15 euros 22902
« J'ai donc un père, une mère, une soeur, un passé... Dieu ! La vie me paraissait plus légère avant... » En croisant la route de la Fiammina, Giacomo C. se découvre un passé, une histoire, dont il ignorait l'existence. Il va être le premier à la battre en duel, mais il lui laissera la vie sauve. Plus que cela même, il ira jusqu'à s'unir charnellement avec elle, pour ensuite lui avouer la terrible vérité : elle est sa demi-soeur. Ensemble, ils partiront sur les traces de leur famille, à la recherche de leur mère... Et Giacomo C. aura même l'opportunité... Lire la suite
Giacomo et la Fiamina se retrouvent sur le pré pour un duel fratricide. Giacomo grâce à la formation récente d’un maître d’armes réussi à parer la botte secrète de la Fiamina. Il tient alors la belle au bout de son épée mais se refuse à la tuer.
San Vere prévenu de ce fait par un ami du prince Di Gazzi tué par la Fiamina dans l’album précédent fait alors appel au bandit « La Hache » ainsi qu’à ses sbires pour en finir avec la Fiamina mais aussi avec Giacomo qui n’a pas tenu sa parole.
Dans ce tome, Giacomo va apprendre le nom de son père, celui de sa mère, se trouver une demi-sœur et il me semble aussi un demi-frère, Alberto, fils du Comte de Seingall. Il s’agit peut-être de l’histoire la plus dramatique de la série avec un nombre d’évènements important. Giacomo va, entre autres, se présenter au Doge et menacer ouvertement San Vere.
Cela aurait pu être un superbe album sans l’intervention encore une fois grotesque de la souris mimi. C’est le seul point noir de cette histoire très prenante et le dessin proposé par Griffo la magnifie.
"La Fuite" conclut l'histoire entamée dans "La Fiammina". Le niveau reste formidablement élevée. Les décors vénitiens s'estompent quelque peu pour laisser place à quelques scènes à la campagne, voire en mer. On ressent également l'influence des grandes histoires de cape et d'épées, aussi bien pour les nombreux duels qui émaillent cette histoire que pour les histoires de famille alambiquées.
Toujours aussi bon.