Gauloises
Une BD de
Igort
et
Andrea Serio
chez Futuropolis
(Albums)
- 2022
Igort
(Scénario)
Serio, Andrea
(Dessin)
Serio, Andrea
(Couleurs)
Dauniol-Remaud, Hélène
(Traduction)
08/2022 (24 aout 2022) 88 pages 9782754833172 Format normal 454324
Un tueur à gages napolitain, résidant à Milan, fait son boulot (et parfois même des heures supplémentaires) sans aucun état d’âme. Impitoyable. Enveloppé dans la fumée d’une gauloise, il finira par rencontrer l’autre. L’autre est un boxeur raté, né en Sardaigne, d’origine milanaise. Coureur de jupons, visage abimé et la gâchette facile, toujours au service du mal. Quelqu’un a tué Pupa le ventriloque, le protégé du parrain local. Ce quelqu’un doit payer. On raconte que c’est le tueur aux gauloises…
Fumer nuit gravement à la santé. Tuer aussi. Il s’agit de suivre un tueur italien mafieux dans ses funestes occupations. La particularité est que ce napolitain fume des gauloises en toute occasion même quand il doit faire l’amour à une prostituée. Comme il le dit lui-même, il agit par méchanceté.
Vous m’excuserez ou pas, mais je préfère passer mon tour. Qu’est-ce que j’ai pu m’ennuyer à cause d’une narration quasi plombante. Je lisais ce genre de roman graphique au début des années 2000. Cela date déjà. C’était en vogue pour créer une certaine atmosphère et une certaine ambiance donnant à la fois de la mélancolie et une poésie des images. Pour le scénario, il est presque inexistant ou confus. C’est un vrai calvaire de lecture.
L’aspect graphique est sans doute ce qui peut sauver cette œuvre. Or, pour moi, il me faut une bonne histoire à laquelle je peux m’accrocher même s’il y a un graphisme moyen. Je sais que je suis pour une fois en contradiction avec la plupart des avis dithyrambiques sur cette œuvre mais j’assume pleinement ma différence. Je n’ai pas aimé. Ce n’est pas mon genre de BD. C’est même celle que je fuis au plus haut point.
Les fumeurs de gauloises y trouveront peut-être leur compte. Les autres aussi n’empêche. Pas moi. J’ai trouvé cela beaucoup trop barbant pour m’en infliger davantage. J’ai pu aller toutefois au bout de l’album mais cela a été comme une torture faite à soi-même. Grosse déception en perspective.