Le frisson
Une BD de
Jason Starr
et
Bertilorenzi, Mick
chez Delcourt
(Dark Night)
- 2011
Starr, Jason
(Scénario)
Bertilorenzi, Mick
(Dessin)
Bertilorenzi, Mick
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Bertilorenzi, Mick
(Couverture)
Corteggiani, Timothée
(Traduction)
02/2011 184 pages 9782756025155 Format comics 120760
New York, de nos jours. Un serial killer particulièrement sadique fait souffler un vent de panique sur Big Apple. Le FBI tient une suspecte en la personne de la ravissante Arlana. L'enquête se heurte cependant au même écueil : les témoins des multiples homicides donnent tous une description différente de la jeune femme... Martin Cleary, officier irlandais sur le retour, est chargé de l'affaire.
Un thriller un peu ésotérique qui avait bien commencé et qui se termine de façon assez conventionnelle. L'idée est quand même un peu bizarre : récupérer le frisson de l'acte sexuel pour se régénérer et augmenter sa durée de vie. On se croirait dans un jeu vidéo...
On se servira pour cela des légendes celtiques et plus précisément de certaines pratiques des druides. Le cadre sera bien celui d'une ville de New-York où les rencontres fortuites peuvent se payer cher. Cette ambivalence de genre ne fonctionne pas toujours bien.
Cela reste un polar de bonne facture qui manque néanmoins d'originalité et qui se déverse dans une surenchère d'hémoglobines gratuites (tête coupée, corps démembré...). Graphiquement, le travail est bien réalisé avec des personnages au regard expressif. Cet album est le premier d'une collection baptisée "Dark night" pour les amateurs de polar. A surveiller!
En lisant la préface de l'album, je suis enthousiaste de me lancer dans la lecture du "Frisson" complimenté en tout point par Ed Brubaker dont je suis un adepte.
Force est de constater que je ne partage pas son émotion au final...
2/5 : correct sans plus : c'est exactement mon ressenti face à ce one-shot.
Le début commence plutôt pas mal avec une intro accrocheuse, un dessin pur sur un N&B qui rend bien. Mais au fur & à mesure que les pages défilent on sent une baisse de régime croissante tant au niveau du scénar que du dessin... Pour ainsi finir sur une fin sans surprise & qui en fait une œuvre assez banale...
Ce qui est dommage c'est que tous les bons ingrédients étaient là mais ils sont posés tout de suite & il n y a plus aucun rebondissements pour la suite du récit. Si tout n'avait pas été "mis à plat" dès le départ, le 3/5 aurait été plus approprié mais ce n'est pas le cas...
Malgré tout, je garde tout de même l'originalité, à la base, du scénario qui était sympa mais peut-être pas assez bien exploitée...
Une tueuse en série sévit sur New-York selon un rituel qui laisse perplexe le FBI et ce d’autant plus que les diverses descriptions de la criminelle ne concordent pas. Seul Martin Cleary, un vieil inspecteur irlandais, voit dans ces crimes l’œuvre d’une certaine Arlana.
Ce premier opus de la toute nouvelle collection "Dark Night" de Delcourt pose clairement les choses : hémoglobine, paranormal, turpitudes de l’âme humaine … bref de quoi faire des polars bien noirs et bien serrés !
Pour le "Frisson", le scénario de l’écrivain Jason Starr, sans être original en diable, est cependant solide et ce malgré une surenchère morbide (têtes décapitées, corps démenbrés…). Rites druidiques, comportements sexuels plus ou moins déviants, policier père et mari modèle, vieil inspecteur alcoolique et femmes à la plastique des plus troublantes constituent les ingrédients de base de cette histoire. Sur cette riche matière, Mick Bertilorenzi peut s’en donner à cœur joie notamment avec la gent féminine.
Un thriller façon comics qui, sans être transcendant, constitue une bonne entrée en matière pour cette nouvelle collection.