Fraternity
1. Livre 1/2
Une BD de
Juan Díaz Canalès
et
Jose Luis Munuera
chez Dargaud
- 2011
Díaz Canalès, Juan
(Scénario)
Munuera, Jose Luis
(Dessin)
Sedyas
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Ruiz, Anne-Marie
(Traduction)
05/2011 (20 mai 2011) 54 pages 9782205067408 Grand format 126734
1863, aux États-Unis, en pleine guerre de Sécession. Telle une enclave perdue dans l'État d'Indiana, une petite communauté a été créée par un groupe d'hommes et de femmes qui souhaite ainsi vivre une expérience audacieuse. Chacun partage ses biens, mais la communauté « Fraternity » – ainsi appelée en raison des valeurs sur lesquelles s'appuie ce modèle de microsociété – repose sur un équilibre fragile. Très vite les dissensions apparaissent, surtout après l'intégration d'un jeune garçon découvert dans la pleine forêt voisine. Un « monstre » aurait... Lire la suite
Ce premier tome ne m'a pas vraiment séduit.
Le scénario m'a semblé trop confus, il se disperse sur trop de voix (la bête - l'enfant sauvage - les déserteurs - la guerre de sécession...). Est-ce dû à une mise en place qui prend trop de temps?
La lecture de ce premier tome m'a laissé de marbre, je n'ai ressenti aucune empathie envers les personnages.
D'après moi, le domaine du fantastique est mal exploité et ne bénéficie pas d'explications suffisantes.
Heureusement, le dessin splendide est mis en valeur par des couleurs magnifiques, ce qui permet de rendre un peu plus intéressant ce tome.
Je me lance dans la lecture du deuxième tome, en espérant une deuxième partie plus captivante et une conclusion qui me convienne.
Fraternity est une bd ambitieuse qui se perd au milieu de ses idées. Il s'agit d'abord d'une petite communauté qui vit isolée du monde et qui repose sur des valeurs nobles. Cela fait penser tout de suite au film Le village de Night Shyamalan. Or, cette colonie va être mise à mal par des évènements extérieurs.
Cependant, on introduit un enfant sauvage dans cette histoire ainsi qu'une créature démoniaque qui rappelle celle de Lune d'argent sur Providence. On ajoute une pincée de la guerre de sécession ainsi qu'une vague histoire d'amour qui rappelle le film Autant en emporte le vent. Un vrai melting-pot d'où il ne ressort pas quelque chose de cohérent.
Le premier tome s'achève un peu dans la confusion des genres. Je dois néanmoins reconnaître que la lecture n'a pas été désagréable. C'est sans doute lié à un graphisme somptueux ainsi qu'une mise en couleur qui ne laisse pas indifférent.
Un conte fantastique en pleine guerre de cessession. De sublimes dessins qui vous scotchent à la BD et un peu de mystère.
Voila les ingrédients de ce premier tome.
Une réussite.
7/10.
Une Ambiance pesante, des dessins fabuleux, un scénario qui vous accroche dès les premières pages, en bref un premier tome digne d'un best-seller.
Mais comment vont t'il faire pour terminer cette histoire en seulement 2 tomes???
Espérons qu'il n'y aura rien de baclé, ça serait vraiment dommage.
La guerre de Sécession fait rage et épargne miraculeusement la colonie de New Fraternity. Mais dans une époque en effervescence, la petite communauté est mise à mal et les tensions internes qui l’agitent, pourraient avoir raison d’elle ?
José-Luis Munuera et Juan Diaz Canalès savent conter de merveilleuses histoires. Et, en alliant l’idéal utopique de certaines communautés du XIXème aux mystères qui rôdent autour de New Fraternity, ils nous livrent un album qui oscille harmonieusement entre Histoire et Fantastique
Coté scénario, rien à dire, si ce n’est que ce récit possède l’intensité et la fluidité qui font les grands albums. Graphiquement, le trait de José-Luis Munuera fait merveille : gestuelle des personnages, expressivité des visages ou intensité des regards tout y est ! Parallèlement, la mise en couleur de Sedyas donne rythme et intensité à l'ensemble en se jouant du sépia du passé et des gris brumeux du mystère.
Un album superbe tout en délicatesse et en non dit !
A lire absolument et sans retenue aucune…
Fraternity est un très bon tome (selon mon humble avis). Une ambiance sombre dans le style du film "the village" ou de Lune d'argent sur providence. Le dessin et les couleurs sont travaillées et le scénario, de Monsieur Canalès, efficace et bien mené. j'espère que le deuxième volet sera aussi brillant. je recommande sans réserve!!!!