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Fleurs d’Ebène est une série qui décrit les derniers moments vécus par les colons du Congo Belge. L’indépendance se dessinait petit à petit et cela pouvait éclater à tout moment. L’action de la bd se passe en 1958. L’accession à l’indépendance a été effective le 30 Juin 1960. Ce territoire a même été une possession personnelle du roi Léopold II de Belgique jusqu’en 1908. Bref, le contrôle de l’administration était dominé par la Belgique sans organe démocratique pour les habitants. La gestion journalière était dévolue au Gouverneur général. Les colons blancs du Congo n’avaient également aucun droit politique.
Cette bd m’a permis de mieux comprendre ce qu’était le fameux Congo belge dont j’avais tant entendu parler à commencer dans Tintin. On voit par exemple que les villes ont été construites par le colonisateur où les populations noires étaient refoulées dans les banlieues. Il y avait même un couvre-feu. Bref, tout ceci ressemblait étrangement à un apartheid tempéré.
Les auteurs évoquent également l’attirance sexuelle qu’avaient les blancs pour les noires. Visiblement, les femmes blanches étaient presque toutes trompées par leur mari à en croire cette bd. Bon, cela devait être réciproque.
Cette aventure manque un peu de souffle épique comme souvent avec ce duo d’auteurs. Le dessin est toujours une merveille. On pourra admirer les beaux paysages africains. Il faudrait peut-être qu’à un certain moment, les auteurs se tournent vers d’autres continents afin de se renouveler.
L'ambiance des colonies très bien retracée par les images de Raives, une chronique de la vie comme elle était dans cette Afrique que les blancs n'ont pas réussis à apprivoiser, que ce soit du point de vue politique ou personnel.
Des idées pas forcément très originales, mais bien mises en valeur sans manichéisme, un bon moment de lecture qui nous donne également matière à réfléchir.
Fleurs d’Ebène est une série qui décrit les derniers moments vécus par les colons du Congo Belge. L’indépendance se dessinait petit à petit et cela pouvait éclater à tout moment. L’action de la bd se passe en 1958. L’accession à l’indépendance a été effective le 30 Juin 1960. Ce territoire a même été une possession personnelle du roi Léopold II de Belgique jusqu’en 1908. Bref, le contrôle de l’administration était dominé par la Belgique sans organe démocratique pour les habitants. La gestion journalière était dévolue au Gouverneur général. Les colons blancs du Congo n’avaient également aucun droit politique.
Cette bd m’a permis de mieux comprendre ce qu’était le fameux Congo belge dont j’avais tant entendu parler à commencer dans Tintin. On voit par exemple que les villes ont été construites par le colonisateur où les populations noires étaient refoulées dans les banlieues. Il y avait même un couvre-feu. Bref, tout ceci ressemblait étrangement à un apartheid tempéré.
Les auteurs évoquent également l’attirance sexuelle qu’avaient les blancs pour les noires. Visiblement, les femmes blanches étaient presque toutes trompées par leur mari à en croire cette bd. Bon, cela devait être réciproque.
Cette aventure manque un peu de souffle épique comme souvent avec ce duo d’auteurs. Le dessin est toujours une merveille. On pourra admirer les beaux paysages africains. Il faudrait peut-être qu’à un certain moment, les auteurs se tournent vers d’autres continents afin de se renouveler.
L'ambiance des colonies très bien retracée par les images de Raives, une chronique de la vie comme elle était dans cette Afrique que les blancs n'ont pas réussis à apprivoiser, que ce soit du point de vue politique ou personnel.
Des idées pas forcément très originales, mais bien mises en valeur sans manichéisme, un bon moment de lecture qui nous donne également matière à réfléchir.