Flashpoint (DC Classiques)
Flashpoint
Une BD de Geoff Johns et Andy Kubert chez Urban Comics (DC Classiques) - 2013
11/2013 (01 novembre 2013) 208 pages 9782365773195 Format comics 206814
Après avoir une fois de plus tenté d’arrêter son pire ennemi, Flash découvre que le cours de l’histoire a été modifié : les Atlantes d’Aquaman font la guerre aux Amazones de Wonder Woman, Thomas Wayne, le père de Bruce, est Batman et Superman n’existe pas ! L’homme le plus rapide du monde le sera-t-il assez pour restaurer la continuité ?
LE run qui permettra la naissance de l'excellente ligne éditoriale "New 52" , relançant chacun de nos héros favoris depuis leurs origines jusqu'au dernières aventures.
Le dessin de Andy Kubert est comme toujours excellent, vif et dynamique, il permet d'apprécier pleinement les actions de Flash .
Côté scénario, Geoff Johns expose des thèmes intéressant comme la famille, les voyages temporels, les mondes alternatifs, les conséquences de la monopolisation du pouvoir etc… Mais malheureusement il n'éffleure que chacun de ses sujets sans jamais approfondir (certainement dû à des consignes marketing et budgetaires) . Flashpoint reste tout de même agréable à lire , mais j´en voulais un peu plus
Flashpoint est annoncé comme étant le comics central pour comprendre la chronologie DC et les évènements qui ont emmené le relaunch/reboot des New 52.
L'histoire est très sympa et ce monde parallèle dans lequel nous sommes plongés est très agréable. Les prises de risque sont appréciables (identité du Batman ou de Shazam par exemple).
Là où j'ai été un peu déçu c'est sur les explications finales. En effet, un seul petit élément changé dans le passé de Barry a entrainé une cascade de conséquences que je juge très exagérées. Les origines des autres personnages DC sont toutes modifiées (ce qui par d'une bonne idée) sauf qu'à l'arrivée les explications sont peu convaincantes.
Deuxième point de déception pour moi en ce qui concerne le passage aux New 52. Je m'attendais à ce que tout prenne du sens après la lecture de cet "event" or c'est encore plus confus qu'avant. La seule explication que nous avons se résume à une double page et un très court dialogue... pas assez pour donner du sens à un tel bouleversement dans l'univers DC.
Ce comics reste culte malgré tout et la qualité de l'univers inventé est absolument génial néanmoins je déconseille ce comics aux nouveaux lecteurs ainsi qu'aux personnes qui, comme moi, attendent de ce comics une explication claire sur le passage à l'air DC Renaissance.
En 2011, DC Comics a clôturé sa période "Classique" et débuté sa période "Renaissance". Pour justifier ce reboot – autrement que pour d’évidentes raisons commerciales –, l’éditeur a publié Flashpoint, cette mini-série en cinq épisodes dont le Flash en serait autant le personnage principal que l’architecte du renouveau du multivers (The Flash 2010, #8 et Flashpoint 2011, #1-5).
Et la justification apportée à ce reboot est plutôt bien pensée. Le Flash a, en toute bonne foi bien sûr, commis l’erreur de retourner dans le passé, provoqué la transformation du monde en un lieu méconnaissable et va littéralement rebooter le système pour le faire redémarrer à zéro. Le tout avec l’aide de la Force véloce à laquelle on prête des propriétés bien pratiques... L’intérêt de cette mini-série réside cependant moins dans le scénario de Geoff Johns, qui n’est finalement qu’un prétexte éditorial, que dans son immense galerie de personnages. Qu’ils jouent un rôle actif dans le déroulé de l’histoire ou n’y fassent que de la figuration, les héros sont si nombreux que l’album est à réserver aux lecteurs de longue date pour être pleinement apprécié et remis dans son contexte.
A l’exception du vilain travail de Scott Kolins sur l’épisode introductif, cet album est d’autant plus agréable à parcourir qu’il bénéficie du dessin d’Andy Kubert qui est comme toujours excellent, d’une grande précision et d’un grand niveau de détail. A vrai dire, en dehors du dessin de Jim Lee, de Greg Capullo, de David Finch, de Jason Fabok ou de Tony S. Daniel, on trouve aujourd’hui difficilement mieux dans ce plus pur style super-héroïque.
S’il n’y avait qu’un bémol à formuler, il serait pour l’édition d’Urban Comics. Il est dommage en effet que le recueil publié en librairie se contente de la mini-série principale et omette du contenu pourtant publié dans les trois magazines Flashpoint en 2012 (les premiers sortis en kiosque par l’éditeur). Nous passons donc à côté de la fin la série The Flash ainsi que des ties-in "Flashpoint: Project Superman" et "Flashpoint: Knight of Vengeance".