La fille du quai
Une BD de
Alexine
et
Fabrice Meddour
chez Glénat
- 2021
Alexine
(Scénario)
Meddour, Fabrice
(Scénario)
Meddour, Fabrice
(Dessin)
Meddour, Fabrice
(Couleurs)
Chailleux, Maximilien
(Lettrage)
07/2021 (07 juillet 2021) 60 pages 9782344009024 Grand format 427321
Quiconque voit la fille du quai mourra par elle... C'est une légende oubliée que l'on se raconte le soir, pourtant c'est ce qui va s'emparer d'Haurel à 8 ans quand son destin sera bouleversé par une étrange apparition. Un beau jour de marché, sur le quai, une femme semble attendre sous une ombrelle. À partir de ce jour, le destin d'Haurel est lié à ce personnage que lui seul peut voir. La malédiction le poursuit, le hante et le prive d'une vie normale. Plus il tente de s'en échapper, plus son emprise est puissante. Sensuelle et possessive, la fille... Lire la suite
Ce conte un peu sombre ne m'a pas plu convaincu que cela dans son développement bien que le début était assez intéressant à suivre. Puis, à vrai dire, il y a eu comme un décrochage dans ma lecture.
Je ne saurais dire si c'est le scénario qui devient inutilement alambiqué au sujet de l'identité de cette mystérieuse fille et du tueur des femmes enceintes. Tout cela m'a paru confus avec une conclusion qui ne m'a pas satisfait.
Par ailleurs, il y a également des images qui nous montre une ville qui semble être à l'envers sans qu'on ne comprenne vraiment de quoi il s'agit au juste. Était-ce une métaphore d'un monde parallèle ? On sait que le jeune garçon ne souhaite surtout pas poser un pied à terre d'où cet effet optique.
Rien à redire par contre sur la partie graphique magnifiquement composée. C'est de toute beauté et cela paraît incontestable de le dire. Il y a comme une véritable atmosphère presque envoûtante. Cependant, en ce qui me concerne, le dessin ne fait pas tout. C'est une composante importante mais que je ne juge pas essentielle. Le scénario doit tenir la route.
Pour autant, la lecture a quand même été agréable même si je sais bien que cela ne sera pas une œuvre inoubliable. La fille du quai ne m'aura pas marqué à tout jamais.