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On connaît tous la fameuse route de la soie qui a fait les beaux jours de la Chine tant cette matière est convoitée. Il y a eu également une industrie qui se basait sur ce textile pour produire de belles étoffes dans le monde entier. On est dans le département provençal de la Drome en 1910 où une filature est menacée par la concurrence étrangère.
Ce récit se base des faits véridiques que j'ignorais à savoir des usines couvents qui proliféraient à la fin du XIXème siècle en France. Ces établissements providentiels offraient aux jeunes filles pauvres un métier et surtout un toit.
Or, ces usines à l’ambiance carcérale exploitaient les femmes et les enfants à des fins économiques. Je sais que cela fait un peu « marxiste » de présenter les choses de cette manière et que beaucoup d'individus (curieusement les mieux pourvus) n'arrivent pas à l'entendre mais cela ne traduit que des faits bruts à savoir un monde terriblement injuste.
En effet, le salaire était dérisoire et on faisait trimer ces pauvres femmes dociles pour remplir les poches de patrons exploitants capitalistes de la pire espèce qui se donnaient l'apparence de saints avec l'appui des bonnes sœurs. Une éducation religieuse stricte était dispensée afin d'en faire de bonnes femmes à marier.
Nous avons une BD résolument féministe avec un caractère politique assez marqué. Après tout, c'est mérité car les faits sont véritablement scandaleux. On va suivre les déboires d'une jeune femme Henriette au visage brûlé qui nous apparaîtra comme assez attachante malgré un caractère assez trempé. On va dire que c'est un peu nécessaire dans un tel milieu qui ne fait pas de cadeau.
Oui, il est intéressant de voir que le patron ne fait brûler aucune literie en cas de maladie mortelle contagieuse pour des problèmes de coûts. Cependant, il ne se prive pas d'organiser de belles réceptions avec de bonnes bouteilles de champagne. La santé de ses travailleuses n'est absolument pas sa priorité. On se demande où est passé l'humanisme ? Pour autant, il peut briller en société et se faire passer pour un bienfaiteur de l'humanité.
Ce fut une très belle lecture assez agréable à suivre. Le contexte du récit est plutôt triste mais c'est une photographie d'une certaine époque marquée par l'exploitation des travailleuses. Bon, je file !
On connaît tous la fameuse route de la soie qui a fait les beaux jours de la Chine tant cette matière est convoitée. Il y a eu également une industrie qui se basait sur ce textile pour produire de belles étoffes dans le monde entier. On est dans le département provençal de la Drome en 1910 où une filature est menacée par la concurrence étrangère.
Ce récit se base des faits véridiques que j'ignorais à savoir des usines couvents qui proliféraient à la fin du XIXème siècle en France. Ces établissements providentiels offraient aux jeunes filles pauvres un métier et surtout un toit.
Or, ces usines à l’ambiance carcérale exploitaient les femmes et les enfants à des fins économiques. Je sais que cela fait un peu « marxiste » de présenter les choses de cette manière et que beaucoup d'individus (curieusement les mieux pourvus) n'arrivent pas à l'entendre mais cela ne traduit que des faits bruts à savoir un monde terriblement injuste.
En effet, le salaire était dérisoire et on faisait trimer ces pauvres femmes dociles pour remplir les poches de patrons exploitants capitalistes de la pire espèce qui se donnaient l'apparence de saints avec l'appui des bonnes sœurs. Une éducation religieuse stricte était dispensée afin d'en faire de bonnes femmes à marier.
Nous avons une BD résolument féministe avec un caractère politique assez marqué. Après tout, c'est mérité car les faits sont véritablement scandaleux. On va suivre les déboires d'une jeune femme Henriette au visage brûlé qui nous apparaîtra comme assez attachante malgré un caractère assez trempé. On va dire que c'est un peu nécessaire dans un tel milieu qui ne fait pas de cadeau.
Oui, il est intéressant de voir que le patron ne fait brûler aucune literie en cas de maladie mortelle contagieuse pour des problèmes de coûts. Cependant, il ne se prive pas d'organiser de belles réceptions avec de bonnes bouteilles de champagne. La santé de ses travailleuses n'est absolument pas sa priorité. On se demande où est passé l'humanisme ? Pour autant, il peut briller en société et se faire passer pour un bienfaiteur de l'humanité.
Ce fut une très belle lecture assez agréable à suivre. Le contexte du récit est plutôt triste mais c'est une photographie d'une certaine époque marquée par l'exploitation des travailleuses. Bon, je file !