Fatale (Brubaker/Phillips)
2. La main du diable
Une BD de
Ed Brubaker
et
Sean Phillips
chez Delcourt
(Contrebande)
- 2013
Brubaker, Ed
(Scénario)
Phillips, Sean
(Dessin)
Stewart, Dave
(Couleurs)
Moscow☆Eye
(Lettrage)
Phillips, Sean
(Couverture)
Capuron, Anne
(Traduction)
06/2013 (19 juin 2013) 120 pages 9782756040837 Format comics 188653
Los Angeles, années 1970. Malgré tous ses efforts pour rester discrète, Josephine a bien du mal à se cacher des forces qui agissent dans l'ombre d'Hollywood : cultes sataniques et collectionneurs malsains de films louches. Et lorsqu'un pseudo-acteur et sa petite amie blessée croisent son chemin, ses vieux démons resurgissent et se propagent jusqu'à atteindre un Nicolas Lash encore fragile...
Dans ce deuxième tome, on retrouve notre narrateur malmené par des événements qui le dépassent et un nouveau pan de l’histoire aussi étrange que violente de Jo femme fatale (Fatale 2012, #6-10).
L’histoire se situe cette fois-ci à Los Angeles en 1978 et Josephine reprend goût à une vie tranquille. Jusqu’au jour où elle voit débarquer dans son jardin Miles, un acteur raté, et sa femme Suzy, porteur d’un film amateur qui va les poursuivre tout au long de l’histoire. Car la secte rencontrée dans le premier tome a refait surface sous le nom d’Eglise de la Méthode et continue à traquer tout aussi violemment qu’auparavant l’éternelle jeune femme...
Le scénario joue une nouvelle fois la carte de la séduction et des pouvoirs occultes. Il est toujours plaisant de découvrir par petites touches le passé de Jo et on comprend un peu mieux les liens qui tendent à l’unir au narrateur. Toutefois, il y a également toujours ce petit côté série B caricatural dans la manière dont Ed Brubaker traite du satanisme. Un aspect qui dénote malheureusement avec le reste du polar ; Fatale n’est assurément pas au niveau de Criminal.
Quant au dessin, il est toujours le fruit du travail de Sean Phillips et, bien qu’il soit dans l’ensemble très correct, certaines cases, certains visages manquent encore de précision et d’uniformité.
Même impression avec le tome 2.
A croire que l'hésitation des auteurs entre horreur et polar semble faire du tort à l'ouvrage.
Dommage.
5/10.