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Classique absolu de la littérature de Science-Fiction, "Fahrenheit 451" est une œuvre métaphorique dénonciatrice de la perte des libertés individuelles via le prisme de la lecture et des livres, remplacé par les divertissements et de l'absence de réflexion, le tout saupoudré de propagande.
L'adaptation de Tim Hamilton est extrêmement fidèle au livre et réussi à transposer à l'image des pages entières de métaphores de l'œuvre d'origine. Le dessin et les cases sont très particuliers dans le sens où ils sont volontairement rétros, qui plus est, le rendu est très sombre même le récit se déroule (rarement) de jour.
Ce récit mêle réflexion existentielle, dénonciation des dérives gouvernementales, dénonciation de la société du divertissement, tout cela à travers les dialogues que peut entretenir le héros Montag avec toutes celles et ceux qu'il rencontre. Cela m'a rappelé un autre grand classique "1984" d'Orwell.
Pour finir, je ne résiste pas à la tentation de citer deux passages qui résonnent toujours d'actualité, puisqu'au aujourd'hui on ne réfléchit plus, on ne vit plus que sur des émotions et de l'instantané:
"Imaginez un peu. L'homme du dix-neuvième siècle, ses chevaux, ses chiens et ses chats, l'image est au ralenti. Puis vient l'homme du vingtième siècle, le film s'accélère. On condense. On abrège. Tout est réduit au mot de la fin. On sabre les classiques pour les faires tenir dans une chronique de deux minutes.
La politique ? Un paragraphe, deux phrases.
Plus de sports pour tous, l'esprit d'équipe, le divertissement et vous n'avez plus besoin de penser, n'est-ce pas ?"
"Le téléviseur est bien "réel". Il est sous nos yeux, il a une dimension. Il vous dit quoi penser, il le martèle."
Paru en 1953, Fahrenheit 451 est un roman de science-fiction culte qui date un peu de la même époque et dans la lignée du meilleur des mondes d'Aldous Huxley (1923) ou de 1984 de George Orwell (1948).. Dans ce futur indéterminé, les incendies accidentels n'existent plus et les pompiers ont comme mission de traquer les livres et leur lecteur et d'y mettre le feu, car lire peut créer du trouble et remettre en cause l'équilibre aseptisé et le bonheur factice de la société. Mais un pompier tranquille va être troublé par la rencontre d'une jeune fille fantasque et se ranger du côté des résistants qui à l'écart des villes détruites par la guerre apprennent les livres par cœur pour les conserver. Comme l'histoire, les dessins donnent l'impression d'être d'une autre époque. Au total il faut lire cette bd comme on lit un classique pour comprendre les questions qui hantent notre société moderne, la réflexion sur le totalitarisme et la liberté de pensée restant toujours d'actualité. Prenant.
Classique absolu de la littérature de Science-Fiction, "Fahrenheit 451" est une œuvre métaphorique dénonciatrice de la perte des libertés individuelles via le prisme de la lecture et des livres, remplacé par les divertissements et de l'absence de réflexion, le tout saupoudré de propagande.
L'adaptation de Tim Hamilton est extrêmement fidèle au livre et réussi à transposer à l'image des pages entières de métaphores de l'œuvre d'origine. Le dessin et les cases sont très particuliers dans le sens où ils sont volontairement rétros, qui plus est, le rendu est très sombre même le récit se déroule (rarement) de jour.
Ce récit mêle réflexion existentielle, dénonciation des dérives gouvernementales, dénonciation de la société du divertissement, tout cela à travers les dialogues que peut entretenir le héros Montag avec toutes celles et ceux qu'il rencontre. Cela m'a rappelé un autre grand classique "1984" d'Orwell.
Pour finir, je ne résiste pas à la tentation de citer deux passages qui résonnent toujours d'actualité, puisqu'au aujourd'hui on ne réfléchit plus, on ne vit plus que sur des émotions et de l'instantané:
"Imaginez un peu. L'homme du dix-neuvième siècle, ses chevaux, ses chiens et ses chats, l'image est au ralenti. Puis vient l'homme du vingtième siècle, le film s'accélère. On condense. On abrège. Tout est réduit au mot de la fin. On sabre les classiques pour les faires tenir dans une chronique de deux minutes.
La politique ? Un paragraphe, deux phrases.
Plus de sports pour tous, l'esprit d'équipe, le divertissement et vous n'avez plus besoin de penser, n'est-ce pas ?"
"Le téléviseur est bien "réel". Il est sous nos yeux, il a une dimension. Il vous dit quoi penser, il le martèle."
Paru en 1953, Fahrenheit 451 est un roman de science-fiction culte qui date un peu de la même époque et dans la lignée du meilleur des mondes d'Aldous Huxley (1923) ou de 1984 de George Orwell (1948).. Dans ce futur indéterminé, les incendies accidentels n'existent plus et les pompiers ont comme mission de traquer les livres et leur lecteur et d'y mettre le feu, car lire peut créer du trouble et remettre en cause l'équilibre aseptisé et le bonheur factice de la société. Mais un pompier tranquille va être troublé par la rencontre d'une jeune fille fantasque et se ranger du côté des résistants qui à l'écart des villes détruites par la guerre apprennent les livres par cœur pour les conserver. Comme l'histoire, les dessins donnent l'impression d'être d'une autre époque. Au total il faut lire cette bd comme on lit un classique pour comprendre les questions qui hantent notre société moderne, la réflexion sur le totalitarisme et la liberté de pensée restant toujours d'actualité. Prenant.