Et si l'amour c'était aimer ?
Une BD de Fabcaro chez 6 Pieds Sous Terre (Monotrème) - 2017
11/2017 (09 novembre 2017) 51 pages 9782352121350 Format normal 315072
Sandrine et Henri coulent des jours paisibles dans leur villa luxueuse. Henri est un patron de startup épanoui et dynamique et Sandrine l'admire. Mais hélas la vie n'est pas un long fleuve tranquille... Un beau jour, Sandrine tombe sous le charme de Michel, un brun ténébreux livreur à domicile et chanteur de rock à ses heures perdues. Une idylle merveilleuse va alors se nouer entre eux. Mais la vie est-elle toujours du côté de l'amour ? Les sentiments purs et absolus ne sont-ils pas qu'une feuille morte emportée par le vent ? Un arc-en-ciel ne... Lire la suite
Du Fabcaro comme on l'aime, décalé, absurde, critique et incisif.
Peut être, un peu trop court. Car quand c'est bon, il y en a jamais assez.
J'ai l'impression de ne pas être objectif quand je mets cette note à Fabcaro car c'est l'un des rares qui arrive à me faire sourire avec un humour très fin et distingué. Je succombe à chaque fois et ce depuis que je l'ai découvert alors qu'il était quasi-inconnu dans le vaste monde de la BD. C'est vrai que Zaï Zaï Zaï Zaï a tout changé et je me demande ce qui a enfin provoqué l'étincelle au niveau du public. Bien sûr, c'était mérité depuis longtemps.
Avec ce titre, on flirte avec le roman photo qu'on trouvait dans les kiosques des gares et qui narrait les infidélités d'un couple sur fond d'eau de rose. Les références me parlent réellement à l'exception de la macédoine. Bon, en même temps, je ne verrai plus jamais ce légume de la même façon !
L'auteur est un formidable conteur qui sait bien nous embarquer. Le texte est véritablement hilarant. On passe un superbe moment de lecture détente avec cette parodie de roman photo dans un style Harlequin des années 80.
Je renouvelle l’expérience avec Fabcaro que j’avais adoré avec Zaï, zaï, zaï, Moins qu’hier (plus que demain) et Open Bar. Cette fois ci, avec Et si l’amour c’était aimer ? Fabcaro se penche sur les romans photos. Je vous laisse découvrir le résumé qui donne le ton.
Sandrine et Henri coulent des jours paisibles dans leur villa luxueuse. Henri est un patron de startup épanoui et dynamique et Sandrine l'admire. Mais hélas la vie n'est pas un long fleuve tranquille... Un beau jour, Sandrine tombe sous le charme de Michel, un brun ténébreux livreur à domicile et chanteur de rock à ses heures perdues. Une idylle merveilleuse va alors se nouer entre eux. Mais la vie est-elle toujours du côté de l'amour ? Les sentiments purs et absolus ne sont-ils pas qu'une feuille morte emportée par le vent ? Un arc-en-ciel ne finit-il pas toujours par disparaître derrière les nuages ?
Le scénario que nous livre Fabcaro est bien construit, drôle et ressemble au soap opéra que l’on peut parfois voir à la télévision. Je pense d’ailleurs que cela a dû être sa principale source d’inspiration au vue de certains passages. Ce roman graphique est rempli de clichés qui donnent des situations téléphonées et cocasses voire absurdes. Les personnages suivent la même ligne directrice. Ils apparaissent peu intelligents et terriblement clichés. Ils en deviennent véritablement risibles. Le lecteur retrouvera avec plaisir l’humour grinçant et corrosif de Fabcaro. D’ailleurs, ce type d’écriture ne plaît pas forcément à tout le monde et il faut avouer qu’à sa sortie en 2017, Et si l’amour c’était aimer ? a recueilli des avis très tranchés. En somme, soit on aime, soit on déteste.
D’un point de vue esthétique, l’esprit graphique est simple avec très peu de décor. Bien que contrairement à certains opus de Fabcaro, ici, les visages soient visibles et détaillés, le trait est fin et épuré. L’ensemble est en noir et blanc. Cela ressemble énormément à un roman photo notamment avec les différents plans dans les vignettes qui sont typiques du genre. Néanmoins, certains passages viennent couper le récit et renouent avec une esthétique plus brute où des personnages sans visage donnent leurs opinions sur le choix de vie des personnages principaux qu’ils ne connaissent pas. Résultat, ces personnages peuvent être n’importe qui. J’y ai vu pour ma part une critique de la société actuelle où chacun à son avis sur tout.
Pour conclure, Fabcaro a encore su me séduire par son humour grinçant. C’est délicieusement cliché. Certaines répliques sont intelligemment construites et vraiment drôles. Fabcaro prouve encore qu’il est le maître dans le domaine de la critique et de l’humour.
https://aufildesplumesblog.wordpress.com/2020/08/22/et-si-lamour-cetait-aimer/
Une BD complètement décalée avec un style "roman photo" qui ne me donnait pas envie de me mettre dedans.
À l'arrivée un hommage à l'humour des Nuls et des passages délirants qui font sourire.
L'humour ravageur de Fabcaro est tout bonnement jubilatoire. Comme en plus les dessins créent un gros décalage avec le ton absurde de cette histoire, l'effet comique est garanti à 100%. Une satire sur l'Amour et la vie de couple vraiment hilarante !
Un ouvrage spirituel sur l’amour qui fait une pause avec les pitreries habituelles de ce sinistre auteur de BD. Mais pas longtemps (la pause), dés la 3eme case ça repart en vrille. Il n’y aurait rien de plus beau au monde que le concept de vie à deux (selon saint Fabcaro). Alors forcément, quand tu traverses une zone de turbulence, comme un poney au galop, t’as peur de te faire larguer pour une macédoine bio (blouson en vrai cuir ou pas).
A lire !