Info édition : Les trois albums de la série sont vendus sous la forme d'un pack collector tiré à 1000 exemplaires + 50 ex. HC, avec un ex-libris en couleur numéroté et signé collé en page de garde. Un dossier graphique de 16 pages complète cette intégrale. Il existe un pack collector "Paris 2015" comportant 3 ex-libris supplémentaires grand format en couleur, tirés à 100 exemplaires numérotés et signés à l'occasion du Salon du Livre. Pas d'ISBN ni d'indication du mois de DL.
Les premières planches colorisées démontrent immédiatement que nous entrons dans un deuxième tome plus sombre que le précédent : exit l'innocence de Laura, nous entrons dans le monde sombre, sanglant et sans concession d'Egon.
On s'en doutait déjà mais on s'aperçoit qu'Egon est beaucoup plus tordu qu'un escroc antiquaire, En atteste cette violente scène où avec le "Tsar", ils se testent à celui qui aura la meilleure oreille ou le meilleur flair...
Laura est une proie pour lui, aucun doute la dessus. Sa relation avec Moïra est décidément floue ? Sa soeur ? Vraiment ? Demi-soeur peut-être...
L’intérêt du scénario résulte du fait qu'on ne revit pas les mêmes scènes que précédemment rencontrées, elles sont, soit développées, soit elles servent de transition vers une autre action.
De ce fait, on avance dans ce second opus, et on comprend que l'univers décrit ne vas pas laisser place à beaucoup de sentiments.
Côté dessin, S. Kristof adapte ses traits à la psychologie du personnage, c'est pas mal fait même si j'ai toujours un peu de mal avec le "vide" du décor.
Petite coquille dans une bulle (deux mots inversés) et un doute quant à l'existence de ce whisky : le Jack Slim... Autant le 1er tome faisait l'éloge de l'incontournable "Lagavulin", autant ce Jack Slim, jamais entendu parlé...
Album de bonne facture et qui se finit de telle façon que l'ultime tome va être vite ouvert...