L'esprit du camp
1. Tome 1
Une BD de Michel Falardeau chez Lounak - 2017
05/2017 (12 mai 2017) 100 pages 9782924648100 Autre format 303461
Histoire : Une adolescente est envoyée de force par sa mère dans un camp de vacances, où elle devra travailler comme monitrice tout l’été. Perdue en pleine forêt, entourée d’inconnus avec lesquels elle ne semble pas avoir d’affinités, Élodie considère déjà que ses vacances sont fichues… mais le camp du Lac à l’Ours lui réserve plusieurs surprises; un jour après l’autre, un groupe de petites rousses à l’imagination débordante, un mystérieux directeur de camp et une collègue attentionnée transformeront son séjour en véritable aventure
Toutes mes lectures ne sont pas automatiquement gagnantes. Il est parfois des BD que je n'apprécie pas mais qui demeure pourtant intrinsèquement satisfaisante pour d'autres lecteurs. Tout est une question de rencontre personnelle et d'alchimie entre l'oeuvre et le lecteur. Parfois, elle ne se produise pas. C'est ainsi et il nous faut l'accepter.
L'esprit du camp raconte les aventures d'une jeune adolescente Elodie (17 ans) qui va faire monitrice avec sa meilleure amie dans un camp de vacances réservés aux enfants pour six semaines en pleine nature au Québec. Visiblement, des choses assez étranges se passent avec le directeur de ce camp qui n'est pas très net.
Je me suis ennuyé durant toute ma lecture. Il y a assez peu d'action. La révélation finale tant attendue dissipera les doutes de notre héroïne sur le directeur. Il aura fallu attendre une centaine de pages pour que ce camp se réveille enfin. J'avoue ne pas avoir eu de patience. Certes mais quand même !
Les dialogues m'ont paru insipides mais il faut dire que l'accent québecois est conservé. Du coup, la traduction pour nous autre français ne sera des plus aisées. Je déteste ce procédé qui consiste à garder l'authenticité du récit mais au dépend de la compréhension générale. Je tiens à ajouter que je n'ai rien contre le Canada que j'ai d'ailleurs visité et que j'aime beaucoup. Je connais la susceptibilité des québécois également. Sans rancune.
Bref, on va passer beaucoup de temps sur la vie quotidienne de ce camp de vacances avant une incursion inappropriée du fantastique pour relancer la machine. Désolé mais la suite de ce récit se fera sans moi.