L'esprit de Warren
4. Encore quelques heures à vivre
Une BD de Luc Brunschwig et Servain chez Delcourt (Sang Froid) - 2005
06/2005 54 pages 284055660X Grand format 47675
Warren, alias Green, réalise un film sur le vrai Warren Wednesday. Jonathan, victime de Warren le tueur, décide de l'abattre lors de la première, tandis que les Indiens manifestent contre ce film qui, selon eux, fait du tort à leur mythique défenseur. Pour Warren, dévoué à la cause indienne, les conséquences de cette première vont se révéler bien plus complexes que prévu?
C'est donc la fin de cette histoire passionnante, et malheureusement j'ai eu ce sentiment un peu amer d'une fin presque bâclée.
En effet, il faut arriver aux toutes dernières cases pour voir ce qu'il va se passer, et certains choix sur le destin des personnages auraient mérités d'être plus détaillée.
Un excellent thriller qui n'a pas pris une ride malgré son âge vénérable. Chaque protagoniste est parfaitement dosé et posé et rend l'ensemble crédible. Digne des meilleurs romans noirs.
Une série redécouverte après 15 longues années à dormir dans ma bibliothèque.
J'en gardais plutôt un bon souvenir, mais cette nouvelle lecture a réveillé chez moi les mêmes sensations provoquées par l'excellent "Pouvoir des innocents" avec un scénario torturé, creusé et aussi déroutant que ses personnages qui auraient pu intégrer le centre de Jessica RUPERT du "pouvoir..." sans dénaturés.
Mme RUPERT qui nous fait d’ailleurs le plaisir d'une petite apparition en "guest-start" dans ce 4ème album, un détail que j'avais complètement oublié (peut-être qu'il y a d'ailleurs d'autres clins d’œil du même type qui m'auront échappé).
Le dessin est de plus tout a fait adapté au récit ce qui ne gâche rien. Une série à découvrir si pas déjà fait !
Excellente série au scénario diabolique, fichtrement bien foutu et à l'histoire finalement assez dure.
On ne peut pas dire que la joie est au rendez-vous, c'est sombre et en même temps riche en idées (quête des origines, conflit de personnalité, échappatoire dans la lecture, fanatisme...)
Le personnage de Warren est complexe, on éprouve parfois une pitié envers lui mais en même temps, on le déteste aussi...
Un destin qui ne laisse pas indifférent et qui fait réfléchir...
Le dernier tome propose une vraie fin, la boucle est bien bouclée, sans frustration pour ma part (pas de cliffhanger à 2 balles) avec un retournement de situations que je n'ai pas vu venir.
Bref, tout à un sens et bravo aux auteurs !
"L'esprit de Warren" garde une place bien au chaud dans ma bibliothèque et c'est à lire assurément!
Oua !
Je suis tombé sur cette série complètement au hasard (des bouquins vendus d'occaz) et j'ai donc ouvert le premier tome en me disant "pourquoi pas ?"...
Et blam ! La claque ! C'est super bien foutu, scénario cuisiné aux petits oignons, dessins travaillés, etc. Impératif de lire les 4 tomes d'affilés sous peine d'être "en manque" !
Quand à la résolution du tome 4, il y a en effet deux camps, soit on adhère, soit on hurle ! Mais c'est assumé, et ça envoie du lourd.
Une très très bonne série à découvrir !... Bravos aux auteurs !
Quel n'est pas mon étonnement quand le lis tout les avis dythirambiques sur cette série qui m'a proprement laissée de glace.
Certes, je ne la trouve pas mauvaise mais bon :
- le scénario ne m'a interessé que l'espace du premier tome et je n'ai clairement pas accroché au dénouement.
-le dessin est pour moi des plus quelconques.
C'est typiquement le genre d'albums que je conseillerais de lire AVANT que de les acheter
Brunschwig parvient une nouvelle fois à clôturer de façon magistrale une série au scénario sensationnel ! On aurait pu croire que Warren s’était rangé et était devenu "bon", mais le mal était trop profond et tel Tarantino dans ses films il fallait que Brunschwig fasse éclater cette folie meurtrière une dernière fois avant de conclure avec brio. On appréciera particulièrement le petit clin d’œil au Pouvoir des Innocents avec l’apparition de Jessica Ruppert, maire de New York et personnage principal dans Le Pouvoir des Innocents, qui vient assister en tant que "guest star" à l’apogée de cette série. Bravo !
Surprenant. Vous arrivez à la dernière page et vous vous dites que cela ne peut pas se terminer comme ça. Et bien si.
Brunschwig nous fait (encore) une fin à laquelle vous ne vous attendez pas.
C'est noir, puissant, violent et tourmenté. Bref c'est à lire.