La esmeralda
1. Opus délit
Une BD de Achdé et Jean-Marc Stalner chez Glénat (Caractère) - 1999
11/1999 46 pages 2723429369 Grand format 3292
Il y a foule sur le parvis de Notre-Dame. Jongleurs, bateleurs, comédiens et pickpockets exercent leur art au milieu d'une foule coriace, plus prompte à manifester son mécontentement que sa satisfaction ! Ainsi le pauvre Gringoire a bien du mal à faire vibrer la populace qui manque de le lyncher ! Par contre, la jolie Esméralda captive les foules avec ses tours de magie et son tour de poitrine... Tout, donc, sépare ces deux saltimbanques. Mais de leur rencontre va naître la plus fabuleuse des histoires, faite d'amour, de jalousie et de danger.... Lire la suite
Que le dessin est moche , Esmeralda est sensée être belle par ex mais la !!! , l'histoire est chaotique et parait longue , on s'ennuie et on est content quand c'est fini , OUF
Les éditions Glénat précisent que cette série n'est ni un hommage, ni une adaptation de Notre Dame de Paris.
Soit !
Nous dirons alors qu'il s'agit d'une variation. L'album commence plutôt bien avec une (fausse) lettre destinée à Victor Hugo et qui va justement raconter une histoire survenue à Paris au Moyen Age.
Voilà, la bonne idée s'arrête là et l'album devrait en faire autant. Les auteurs ont pris le parti de "focuser" sur Gringoire. Pourquoi pas !
Sauf que leur narration est aussi excitante qu'un caramel fondu sur une banquette d'autobus. Glissons sur quelques gags d'une drôlerie tellement irrésistible qu'elle ne fait même plus rire les convives attardés et pleins de bière de l'Oktoberfest.
Ne retenons pas les anachronismes comme ces tomates qu'on jette sur les comédiens (rappelons que l'action se situe en 1482 et qu'on ne connaîtra la tomate qu'avec la découverte de l'Amérique).
De la subtilité du roman, les auteurs n'ont retenu que la caricature.
Dès lors on comprend mieux pourquoi cet opus n'est pas un hommage.
Victor Hugo foit d'ailleurs en être fort soulagé !