Les Épées de verre
4. Dolmon
Une BD de Sylviane Corgiat et Laura Zuccheri chez Les Humanoïdes Associés - 2014
11/2014 (05 novembre 2014) 54 pages 9782731628494 Grand format 226944
Dans un monde voué à disparaître à cause de l'extinction prochaine de son soleil, une jeune fille se révèle dotée d'un pouvoir lui permettant d'ouvrir une porte sur un autre monde et d'échapper ainsi à la catastrophe finale. Pour cela, il lui faudra réunir quatre épées de verre tombées du ciel en quatre points de la planète. Mais il lui faudra aussi composer avec sa propre histoire et son désir de vengeance qui pourrait bien éclipser la mission dont la destinée l'a chargée.
Une conclusion inattendue, sans vraiment être originale. Le plaisir de suivre ces différents personnages nous aura mené jusqu'au bout de l'intrigue. Mais il reste un pointe de déception, un goût de trop peu dans le dénouement.
Fin de cycle un peu convenu, mais au total cette histoire est une très bonne série d'héroic-fantasy grâce surtout aux dessins sublimes et aux très belles couleurs qui magnifient un scénario bien conçu. Sur une trame classique il maintient l'intérêt avec des à côté originaux dans ce monde fantastique.
Un très bon et beau divertissement.
La série est excellente avec un scénario cohérent, de très beaux dessins aux magnifiques couleurs. Les dialogues sont largement à la hauteur et yama est "craquante". Sans porter un quelconque jugement sur les avis des autres lecteurs (toutes séries confondues) que je respecte, je m'étonne toujours de critiques récurrentes, c'est à dire "c'est pas très original", "ça n'avance pas très vite", "il ne faut pas une série à rallonge". Je trouve cela étrange, quand on voit des comics s'étalant sur des dizaines (voire plus) de tomes et qui "tiennent la route" en trouvant un public fidèle. L'impatience et l'insatisfaction ne vont pas de pair avec la culture, je le crains. Ce que je trouve par contre inquiétant pour ma part, c'est le prix et le délai entre chaque album (entre 1 et 3 ans), ainsi que le nombre de séries qui sont abandonnées, laissant le lecteur au milieu du gué avec une bédéthèque en partie remplie d’œuvres orphelines. Ce qui importe pour moi, c'est la personnalité des héros, leur attachement, quelque soit le contexte, le sujet, la dimension, le genre. Humanisme avant tout. Mais tous les goûts sont dans la nature, et j'ai adoré cette série aux auteurs 100% féminins.