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Oiselle sans cervelle, Violette fait son show qui n’a pour résultat qu’un haussement de sourcil sceptique. Image d’une jeune femme contemporaine superficielle autant que volage certes, et après ? S’agit-il d’une aimable saillie emplie de dérision (voire d’autodérision), d’une lecture à faire au premier degré ou d’une blague entre copines ?
Le duo féminin des scénaristes ne convainc pas. L’histoire se veut comédie, mais celle-ci est bien fade et n’a pas plus de substance que l’héroïne. Pourtant il y a matière à une histoire pleine de gentille gouaillerie ou d’une farce façon commedia dell’arte. Seule petit moment piquant : les pages doubles d’interaction entre Sarabelle et son héroïne rappelant les pages bonus et autres encarts des shôjô mangas.
Le dessin d’Amandine rappelle beaucoup celui de certains mangas. Mais son trait manque de finesse et les planches paraissent bien vides. Quant à Violette, depuis son visage fardé figé dans l’étonnement béat jusqu'à sa mini-jupe et à son petit top au décolleté ultra profond, elle est l’icône de la lolita sans saveur ni profondeur ou d’une de ces cagoles à la superficialité exaspérante. Cependant quelques midinettes pourraient se retrouver dans ce personnage et on ne peut exclure la possibilité que cet album plaise à des adolescentes de 12 ou 14 ans.
Oiselle sans cervelle, Violette fait son show qui n’a pour résultat qu’un haussement de sourcil sceptique. Image d’une jeune femme contemporaine superficielle autant que volage certes, et après ? S’agit-il d’une aimable saillie emplie de dérision (voire d’autodérision), d’une lecture à faire au premier degré ou d’une blague entre copines ?
Le duo féminin des scénaristes ne convainc pas. L’histoire se veut comédie, mais celle-ci est bien fade et n’a pas plus de substance que l’héroïne. Pourtant il y a matière à une histoire pleine de gentille gouaillerie ou d’une farce façon commedia dell’arte. Seule petit moment piquant : les pages doubles d’interaction entre Sarabelle et son héroïne rappelant les pages bonus et autres encarts des shôjô mangas.
Le dessin d’Amandine rappelle beaucoup celui de certains mangas. Mais son trait manque de finesse et les planches paraissent bien vides. Quant à Violette, depuis son visage fardé figé dans l’étonnement béat jusqu'à sa mini-jupe et à son petit top au décolleté ultra profond, elle est l’icône de la lolita sans saveur ni profondeur ou d’une de ces cagoles à la superficialité exaspérante. Cependant quelques midinettes pourraient se retrouver dans ce personnage et on ne peut exclure la possibilité que cet album plaise à des adolescentes de 12 ou 14 ans.