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Je n'avais pas réellement aimé Déogratias mais apprécié Le Bar du vieux français du même auteur. Je n'arrive pas à accrocher à ce style de dialogue et d'images aux contours naïfs. Les dialogues sont plutôt assommants surtout au niveau de l'introduction avec cette histoire de mouche.
Sur le fond maintenant, je n'arrive pas à saisir le message de l'auteur. Nous sommes dans un pays africain en guerre où des familles ont été massacrés laissant des enfants orphelins et livrés à eux-mêmes. Anika les recueille via une organisation humanitaire. C'est terrible que leur réalité quotidienne et nous ne pouvons que compatir s'il nous reste un gramme d'humanité.
Cependant, je ne comprends pas le discours qui consiste à dire que malgré leur indépendance, ces états africains sont exploités par leur ancien colonisateur qui fomentent des guerres pour consolider leurs positions de domination puis arrivent comme des sauveurs avec leurs sacs de riz quand le chaos et la désolation se sont abattus. Des inepties telles que la première civilisation était africaine, l'Egypte, et que celle-ci a été dépossédée par l'empire grec puis romain de nos civilisations occidentales.
L'éternel débat que tout est de la faute aux européens à cause du colonialisme même un demi-siècle après leur indépendance. Je n'arrive pas à être convaincu malgré toute la bonne volonté de ma pensée empreinte de tolérance. Je conclus simplement que ces états n'arrivent pas à s'assumer.
Aujourd'hui, je regarde ce qui se passe au Kenya, l'un des pays d'Afrique les plus riches grâce au tourisme. Cela me désole réellement comment un peuple peut se saborder lui-même pour des questions de rivalité ethnique et de pouvoir.
Par ailleurs, pour en revenir à cette bd, on découvre que ces enfants sont tout bonnement méchants et que c'est naturel et que la foi et la bonté d'Anita n'y pourront rien. C'est trop cruel.
Les albums de Stassen, faut prendre le temps, parce qu'il ne braque pas ses projecteurs sur le spectaculaire: son regard interroge les oubliés, le "pas évident".
Je suis extrêmement sensible à l'épaisseur, voire la lourdeur, la lenteur, des dessins de Stassen et aux couleurs toujours parfaitement en phase avec le propos...
Il exprime avec un talent et une délicatesse extraordinaires la folie générée par une guerre (incompréhensible pour moi... et merci à lui pour tenter de faire comprendre...ne serait-ce qu'un peu), folie d'autant plus douloureuse qu'elle habite des enfants et chacun d'entre eux a sa manière différente de l'exprimer.
S'y mêlent les vieilles rancoeurs issues du colonialisme qui compliquent les relations humaines entre les acteurs de l'humanitaire et les "assistés"...
Un petit bijou cet album!
C'est en même temps d'une grande finesse et d'une violence d'autant plus terrible qu'elle n'est pas exprimée frontalement... On la ressent tout au long de l'album et il y a peu de scènes d'action: c'est comme un crescendo de blessures, de frustrations, de doutes, d'incompréhension, de fantasmes détruits... de tout ce qui génère les explosions de violence.
Excellent! Mais c'est dur: moi je l'ai lu en plusieurs fois...
Deogratias avait réussi à décrire le génocide du Rwanda sans pour autant le montrer. Dans "Les Enfants", Stassen décrit l’abandon des enfants du génocide qui errent entre la tragédie qu’ils viennent de vivre et un lendemain sans perspectives. Une jeune suédoise, gérante d’un centre humanitaire, tente d’offrir un foyer/refuge à ces enfants, mais étant incapable de leur offrir un lendemain rempli d’espoir, lentement les enfants rejoindront la violence qui les entoure pour sombrer avec le reste du pays dans un désespoir inéluctable.
Si, comme pour Déogratias le dessin m’a fort plu, l’histoire de cette nouvelle tragédie africaine en elle-même ne m’a pas trop accrochée.
Un très bon album dont la lecture ne laisse pas indifférent. En effet il retrancrit bien une part de la terrible réalité sur les orphelins dans les pays en guerre.
Je n'avais pas réellement aimé Déogratias mais apprécié Le Bar du vieux français du même auteur. Je n'arrive pas à accrocher à ce style de dialogue et d'images aux contours naïfs. Les dialogues sont plutôt assommants surtout au niveau de l'introduction avec cette histoire de mouche.
Sur le fond maintenant, je n'arrive pas à saisir le message de l'auteur. Nous sommes dans un pays africain en guerre où des familles ont été massacrés laissant des enfants orphelins et livrés à eux-mêmes. Anika les recueille via une organisation humanitaire. C'est terrible que leur réalité quotidienne et nous ne pouvons que compatir s'il nous reste un gramme d'humanité.
Cependant, je ne comprends pas le discours qui consiste à dire que malgré leur indépendance, ces états africains sont exploités par leur ancien colonisateur qui fomentent des guerres pour consolider leurs positions de domination puis arrivent comme des sauveurs avec leurs sacs de riz quand le chaos et la désolation se sont abattus. Des inepties telles que la première civilisation était africaine, l'Egypte, et que celle-ci a été dépossédée par l'empire grec puis romain de nos civilisations occidentales.
L'éternel débat que tout est de la faute aux européens à cause du colonialisme même un demi-siècle après leur indépendance. Je n'arrive pas à être convaincu malgré toute la bonne volonté de ma pensée empreinte de tolérance. Je conclus simplement que ces états n'arrivent pas à s'assumer.
Aujourd'hui, je regarde ce qui se passe au Kenya, l'un des pays d'Afrique les plus riches grâce au tourisme. Cela me désole réellement comment un peuple peut se saborder lui-même pour des questions de rivalité ethnique et de pouvoir.
Par ailleurs, pour en revenir à cette bd, on découvre que ces enfants sont tout bonnement méchants et que c'est naturel et que la foi et la bonté d'Anita n'y pourront rien. C'est trop cruel.
Les albums de Stassen, faut prendre le temps, parce qu'il ne braque pas ses projecteurs sur le spectaculaire: son regard interroge les oubliés, le "pas évident".
Je suis extrêmement sensible à l'épaisseur, voire la lourdeur, la lenteur, des dessins de Stassen et aux couleurs toujours parfaitement en phase avec le propos...
Il exprime avec un talent et une délicatesse extraordinaires la folie générée par une guerre (incompréhensible pour moi... et merci à lui pour tenter de faire comprendre...ne serait-ce qu'un peu), folie d'autant plus douloureuse qu'elle habite des enfants et chacun d'entre eux a sa manière différente de l'exprimer.
S'y mêlent les vieilles rancoeurs issues du colonialisme qui compliquent les relations humaines entre les acteurs de l'humanitaire et les "assistés"...
Un petit bijou cet album!
C'est en même temps d'une grande finesse et d'une violence d'autant plus terrible qu'elle n'est pas exprimée frontalement... On la ressent tout au long de l'album et il y a peu de scènes d'action: c'est comme un crescendo de blessures, de frustrations, de doutes, d'incompréhension, de fantasmes détruits... de tout ce qui génère les explosions de violence.
Excellent! Mais c'est dur: moi je l'ai lu en plusieurs fois...
Deogratias avait réussi à décrire le génocide du Rwanda sans pour autant le montrer. Dans "Les Enfants", Stassen décrit l’abandon des enfants du génocide qui errent entre la tragédie qu’ils viennent de vivre et un lendemain sans perspectives. Une jeune suédoise, gérante d’un centre humanitaire, tente d’offrir un foyer/refuge à ces enfants, mais étant incapable de leur offrir un lendemain rempli d’espoir, lentement les enfants rejoindront la violence qui les entoure pour sombrer avec le reste du pays dans un désespoir inéluctable.
Si, comme pour Déogratias le dessin m’a fort plu, l’histoire de cette nouvelle tragédie africaine en elle-même ne m’a pas trop accrochée.
Un très bon album dont la lecture ne laisse pas indifférent. En effet il retrancrit bien une part de la terrible réalité sur les orphelins dans les pays en guerre.
Album qui dérange un petit peu le lecteur et qui le fait réfléchir. Les dessins sont en parfaite harmonie avec le sujet traité. A LIRE ABSOLUMENT.