L'enfance d'Alan
Une BD de Emmanuel Guibert chez L'Association (Ciboulette) - 2012
09/2012 (22 septembre 2012) 154 pages 9782844144553 Autre format 165734
En 1994, Emmanuel Guibert, alors en vacances, rencontre par hasard Alan Ingram Cope, un américain retiré sur l'île de Ré. C'est le début d'une profonde amitié entre ce retraité de 70 ans, et le dessinateur âgé d'alors 30 ans. Très vite, Alan, en fabuleux conteur, se met à raconter sa vie à un Emmanuel Guibert émerveillé. Après La Guerre d'Alan, consacré aux périples du jeune soldat Alan durant la seconde Guerre Mondiale, Emmanuel Guibert s'attache à retranscrire ses sou-venirs d'enfance de 1925 à 1936. L'Enfance d'Alan est aussi un formidable té-moignage... Lire la suite
Effectivement un formidable témoignage d'une vie ordinaire qui sait être extraordinaire par l'ampleur des sentiments décrits et l'émotion qui s'en dégage.
Le dessin est minimaliste (trop parfois) et pourtant il ponctue magnifiquement ce récitatif.
Une réussite à la hauteur de "la guerre..."
Voilà une belle ballade dans la mémoire d’un homme. Alan nous immerge en Californie, dans les années de la Grande Dépression, où il n’était encore qu’un jeune garçon qui grandissait et s’éveillait au monde. Dans cette BD on suit, par séquences, ses découvertes les plus futiles comme ses tragédies les plus cruelles. Que ces moments soient simples ou lourds, ils sont toujours d’une clarté incroyable : une odeur, une parole, un objet, un sentiment, … tout y est précis.
Et le récit de nous rappeler combien les enfants possèdent une formidable capacité à s’émerveiller de choses légères, de trouver du sens dans l’insignifiant ou de demeurer enthousiaste malgré les épreuves.
Emmanuel Guibert met en scène avec beaucoup d’affection l’histoire d’Alan, son ami à la ville. Son trait épuré et son écriture enfantine ne font pas de cette BD une œuvre simple. Bien au contraire. « L’enfance d’Alan » est riche. Le dessin minimaliste est juste. Les mots sont adroitement choisis.
J’ai adoré me plonger dans ce récit doux et mélancolique. Une BD très agréable et primée cette année par l’ACBD (l’association des critiques de BD).
http://bdsulli.wordpress.com/
A part la classe des dessins d'Emmanuel Guibert, je ne vois pas ce que cette BD possède d'exceptionnel. C'est ennuyant du début à la fin, et pour tout dire je ne vois pas l'intérêt d'un tel ouvrage. Un récit monotone, une succession d'évènements insignifiants (sauf à la fin) ... bref, pas de quoi s'extasier. A moins d'être amateur de récits biographiques, cet album est à éviter. Seul le dessin minutieux reste à observer.