Empress
Une BD de
Mark Millar
et
Stuart Immonen
chez Panini Comics
(Best of Fusion Comics)
- 2017
Millar, Mark
(Scénario)
Immonen, Stuart
(Dessin)
Svorcina, Ive
(Couleurs)
Von Grawbadger, Wade
(Encrage)
Astarte Design
(Lettrage)
McCaig, Dave
(Couverture)
Immonen, Stuart
(Couverture)
Von Grawbadger, Wade
(Couverture)
Belingard, Laurence
(Traduction)
05/2017 (03 mai 2017) 179 pages 9782809460124 Format comics 303880
Pour sauver ses enfants, Emporia décide de tourner le dos à son mari et de partir à l'autre bout de la galaxie avec l'aide de son garde du corps. Le seul problème, c'est que son mari est un empereur sanguinaire, prêt à mettre l'univers à feu et à sang pour lui faire payer sa trahison.
Une vulgaire mais belle serveuse de bar épouse l’infâme empereur tyran de la galaxie en échange de ne plus repenser à son passé. Quelle véritable aubaine pour cette femme vénale qui lui donnera trois beaux enfants pour assurer sa succession ! Cependant, quand on sait ce qu’on épouse, on accepte gentiment son sort. Celle-ci ne jouera pas les règles du jeu et va vouloir fuir avec son amant à travers une espèce de portail de téléportation qui passe de planète en planète. Bref, c’est très kitch comme scénario.
Pour autant, c’est la fin de cette aventure qui constitue la cerise sur le gâteau. Cependant, à force de trop vouloir en faire, l’auteur fait un peu n’importe quoi. Alors, oui, c’est agréable à la lecture avec un graphisme bien soignée mais c’est du divertissement pop-corn sur fond de space-opéra. On en peut non plus tout gober d’autant qu’il y a actuellement le choix. Encore faut-il faire le bon. C’est sympathique mais c’est sans plus.
Le moins que l’on puisse dire c’est que j’attendais de le lire celui-là! Lors de sa sortie beaucoup de battage avait été fait et pour cause, les deux auteurs que je ne connaissais pas sont parmi ce qui se fait de mieux dans le circuit du comic indépendant. L’abominable couverture m’avais fait passer à côté et je ne comprends toujours pas comment un dessinateur aussi talentueux que Stuart Immonen a pu produite un dessin aussi banal et de mauvais goût, surtout quand on connaît la propension des américains à survendre une série sur ses couvertures… Comme a son habitude Pannini propose l’album avec ses sept chapitres et leurs couvertures originales, un texte d’introduction, une bio des auteurs en fin d’album ainsi qu’une galerie des (superbes) couvertures alternatives d’Immonen. L’album est encré par le collaborateur habituel du dessinateur canadien, Wade von Grawbadger, l’un des meilleurs en activité et qui participe grandement à la qualité des planches d’Immonen.
Il y a bien longtemps… l’empire du roi Morax qui a son siège sur la planète Terre domine une grande partie de la galaxie. Tyran sanguinaire, il est marié à une jeune et magnifique femme, Emporia qui, lassée de cette violence et de son absence de liberté, va s’enfuir avec ses enfants et son garde du corps…
Allons droit au but, Empress est loin du chef d’oeuvre qu’il aurait pu être et jouit des mêmes qualités et des mêmes défauts que les autres créations du scénariste écossais: un dessinateur majeur, un pitch impérial, un traitement classique autour de la famille, de la trahison, une mise en image monstrueuse et globalement un aspect jamais vu. Millar a du talent, on le sait. Il est feignant, on le sait aussi et déroule des intrigues classiques sur des one-shot fort agréables mais qui ratent toujours le coche de l’album qui fera date. Manque d’ambition, de concentration, je trouve dans Empress les mêmes sentiments que sur le récent Magic Order avec Olivier Coipel: d’abord Waou! puis Ah bon?
La grande réussite de l’album ce sont les personnages, décalés, inattendus et qui se révèlent très progressivement [...]
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Re-lecture en VF. Mark Millar propose encore une histoire riche en action avec Empress. Ce Space Opera s’inspire de certaines œuvres de SF et de Fantasy du moment. La mécanique qui mêle les personnages à l’intrigue fonctionne plutôt bien. L’histoire aborde des thèmes forts avec notamment celui la famille qui est mis en avant. On ne s’ennuie pas. On retrouve aussi des références à certaines de SF comme Tron : Legacy ou les cybermen de Dr Who.
Pour le dessin, Stuart Immonen livre de jolies pages. Son style élégant s’accorde parfaitement avec le contexte. Les couleurs apportent un côté un peu psychédélique à l’ensemble. C’est différent et original.