Empires
1. La Compagnie des ombres
Une BD de
Nicolas Jarry
et
Miguel Angel Ruiz
chez Oxymore Éditions
- 2024
Jarry, Nicolas
(Scénario)
Ruiz, Miguel Angel
(Dessin)
Powell, Vincent
(Couleurs)
Cordurié, Sandrine
(Lettrage)
Grenier, Sébastien
(Couverture)
Istin, Jean-Luc
(Autres)
08/2024 (28 aout 2024) 54 pages 9782385610562 Grand format 503914
Une dark fantasy implacable, entre le réalisme brut de La Compagnie Noire et l'épique flamboyant de David Gemmell. Keffe, l'un des trois empereurs du Sud, s'est éteint. Mais comme à chaque fois depuis des milliers d'années, il doit renaître au coeur du désert profond et venir reprendre sa place dans la cité impériale de Djaname'Syrt. Dans le Nord, Tulas, l'irascible capitaine de la compagnie des Ombres, est en mauvaise posture. Des pirates ont massacré les pèlerins dont il avait la charge et ce n'est qu'une question de temps avant que son employeur... Lire la suite
Pas mal moins convaincu par cette énième série de Nicola Jarry. En tout cas au moins pour ce premier tome.
L'histoire est assez classique -- une guerre de religion entre deux factions, et bien sûr, on sait qui sont les méchants et on sait qui sont les gentils sans même avoir besoin de lire le texte. J'espérais que Jarry ne tombe pas dans la victimisation identitaire, mais malheureusement, oui, avec des personnages qui sont *roulement de tambour*... racistes! *soupir* Est-ce qu'on peut se faire la guerre pour des raisons géopolitiques sans que ça soit des guerres de religion ou des guerres de couleur de peau ou des guerres des sexes SVP?
Il y également une scène hyper étrange où un homme qui a tué toute un groupe se présente à la cour dudit groupe pour fièrement proclamer ses meurtres... et il se fait tuer, évidemment. Pourquoi est-il allé faire ça? C'était inutile pour provoquer la guerre. J'en ai peut-être loupé un bout, mais cette scène m'a paru insensée. Certains autres personnages meurent avant même d'avoir eu un rôle quelconque, alors que leur présentation laissait croire qu'il allait en être autrement.
Bref, pas impressionné par ce premier tome, mais les dessins de Ruiz sont bons. Avec West Fantasy, je trouve que ça part mal pour les Éditions Oxymore.
Tâche délicate de noter et commenter cette bd.
Je suis partagé entre deux façons de voir, soit c’est une forme de blockbuster us avec tout ce que ça comporte comme tape-à-l’œil, soit c’est suffisamment original pour séduire …
De fait j’ai souvent ce sentiment mitigé avec le genre heroic fantasy … mais comme j’ai été accroché par le scénario, il est probable que j’achète le tome deux pour voir si ça décolle vraiment …
A noter tout de même quelques fautes d’orthographe et de syntaxe !
Nouvelle série concept de fantasy de la part du duo Istin/Jarry, ce « Empires » sent le réchauffé, tant au niveau des graphismes que du scénario (du sous-Mondes d’Aquilon dans les deux cas).
Mais, passé une intro un peu lourdingue (Jarry retrouve ses travers des premiers tomes de Nains, où le récitatif était très présent, trop à mon goût), on plonge petit à petit dans cet univers plus antiquisant que médiéviste, plus sombre que celui des Mondes d’Aquilon, et sans les multiples races chères à Tolkien : ici, des Humains et quelques races venues des profondeurs, à peine évoquées.
Et force est de constater que la maîtrise narrative de Nicolas Jarry est toujours là, on creuse de plus en plus profondément, le récit se densifie, les enjeux se renforcent, les décors se font plus grandioses au fur et à mesure.
Et on termine l’album avec une seule envie, connaître la suite. C’est donc au final un bon album, à la construction classique mais totalement maitrîsée, qui offre un divertissement qualitatif pour tous les fans de fantasy, en particulier les aficionados des Mondes d’Aquilon (dont je fais partie).
Bonne pioche.