Emma et Capucine
2. Premiers doutes
Une BD de Jérôme Hamon et Lena Sayaphoum chez Dargaud - 2017
09/2017 (01 septembre 2017) 53 pages 9782505067726 Format normal 309247
Ayant réussi son examen d'entrée, Capucine est désormais élève de la prestigieuse École de danse de l'Opéra de Paris, tandis qu'Emma rêve de faire partie du groupe de hip hop de Jake, son ami d'enfance. Mais les choses ne se passent pas sans heurts ni déceptions pour les deux soeurs. Les rivalités et les jalousies entre les jeunes pensionnaires de l'École de danse prennent une tournure qui pourrait bien amener Capucine à renoncer... Quant à Emma, c'est la valse-hésitation des sentiments amoureux qui risque de l'empêcher d'intégrer le groupe auquel... Lire la suite
Capucine devrait être aux anges ! N’a-t-elle pas été acceptée dans l’une des plus prestigieuses écoles de danse au monde, celle de l’Opéra de Paris ? Et de plus, n’est-elle pas pressentie pour tenir l’un des rôles principaux dans Casse-Noisette ?
Alors, pourquoi une telle tristesse ? Pourquoi veut-elle renoncer à tout cela, rentrer chez elle et retourner dans son ancienne école ? Serait-ce parce que sa sœur lui manque ?
Quant à sa sœur, Emma, recalée à l’école de l’Opéra, elle rêve de hip-hop. Justement, son ami d’enfance, Jake monte un groupe. Elle se produit devant lui, mais il ne cesse de dire « qu’elle n’a pas le niveau », alors même que les autres membres du groupe sont enthousiasmés par sa performance ! Pourquoi Jake se comporte-t-il ainsi avec Emma ?
Critique :
Je poursuis ma mission en quête de BD qui pourraient plaire aux petites nénettes de ma classe.
Cette BD a pour principal avantage de soulever des questions qui touchent les adolescentes et les pré-adolescentes : le manque de confiance en soi, la jalousie de ses congénères et les coups fourrés que cela peut entraîner, un amour incompris, la difficulté d’être éloignée de ceux qu’on aime, de sa famille, trouver sa place au sein d’un groupe…
Bref ! Si j’étais une jeune fille, je crois que les scénarios de Jérôme Hamon me plairaient. Probablement aussi le graphisme de Lena Sayaphoum, très déroutant pour un vieux fan de la BD franco-belge comme moi… Mais comme il disait l’autre, il faut vivre avec son temps !