Elric (Blondel/Cano)
5. Le Nécromancien
Une BD de
Julien Blondel
et
Valentin Sécher
chez Glénat
- 2024
Blondel, Julien
(Scénario)
Cano, Jean-Luc
(Scénario)
Sécher, Valentin
(Dessin)
Sécher, Valentin
(Couleurs)
Blondel, Julien
(Lettrage)
Pevel, Pierre
(Préface)
Moorcock, Michael
(Adapté de)
04/2024 (03 avril 2024) 54 pages 9782344057230 Grand format 494960
Le grand retour d'une figure mythique de la dark fantasy ! Deux ans après le sac d'Imrryr, Elric mène une vie de mercenaire. Accablé par la mort de Cymoril, il arpente sans but les Jeunes Royaumes, jusqu'au jour où sa rencontre avec le jovial Tristelune commence à l'arracher à ses tourments. Ensemble, ils prennent la mer en direction de Dhakos, la cité aux mille flèches, pour répondre à l'appel des messagers de la reine Yishana. La souveraine du Jarkhor demande à Elric de l'aider : une mystérieuse tour est apparue à l'ouest de son royaume, qui... Lire la suite
Impeccable : on avait rarement eu droit à une telle adaptation d'Elric, quels que soient les dessinateurs aux manettes. Sombre, hiératique, maléfique et tragique. Avec tout le baroque nécessaire. Encore bravo. L'idée de personnifier Stormbringer est plutôt déroutante, mais bienvenue finalement. L'art de l'adaptation.
Gros regret sur ce tome toutefois, mais sans doute amendable par la suite : un doigt de facilité. Elric a manifestement pris un abonnement "Body Summer" chez Basic Fit. Le voilà un peu trop tanké pour un nécromant famélique à mon goût...
Contrairement à d'autres, j'ai particulièrement apprécié le changement de dessinateur, L'image est sans doute un peu plus figée mais le rendu reste aussi sombre et bien adapté au roman, les visages gagnent en profondeur (en particulier ceux d'Elric et du sorcier de Pan Tang)... bref, cet album continue de rendre un bel hommage à ce classique de la littérature fantasy de ma jeunesse !
J'ai apprécié cette adaptation lors de ce tome, surtout :
La magnifique et envoutante Stormbringer
Le compagnon d'infortune : Tristelune
La gestion des plans du Chaos et d'Arioch
Le passage d’un dessinateur à l’autre dans les autres tomes était passé inaperçu, ce n’est plus du tout le cas ici. Je trouvais la couverture un peu moins réussie, l’intérieur est encore pire. Ce n’est pas que c’est mal fait mais ça me rappelle les BD d’une autre époque où le réalisme allait de paire avec le statique et la rigidité du trait. Je n’accroche pas du tout. Le scénario reste bien même si la peur de tourner en rond pointe le bout de son nez.